BOIVERT Lazare
Né le 5 octobre 1922 à Aumont (Jura), mort en action le 9 septembre 1944 à Jouhe (Jura) ; résistant de l’armée secrète (AS) du Jura et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Lazare Boivert était le fils d’Alfred Adolphe, cultivateur et de Marie Charlotte Félicie Boivin. Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) du district de Poligny, dans le groupe "Fidèle".
Le 9 septembre 1944 dès le début de la matinée, les maquisards SOE du groupe "Dubois", les FTP du groupe "Durandal" et les FFI des groupes "Luc" et "Boixeda" se rendirent maîtres de la ville de Dole qui avait été évacuée par l’ennemi pendant la nuit. Les Dolois se massèrent en grand nombre place Grévy pour fêter la fin de l’occupation allemande. Pour d’autres le calvaire n’était pas terminé. Vers 12h30 des éléments d’un kampfgruppe en retraite composés de 14 camions-mitrailleuses, décidèrent de refaire demi-tour sur Dole afin de surprendre les résistants. Un véhicule FFI appartenant au groupe "Fidèle" tomba en panne à hauteur de Jouhe, située au pied du Mont-Roland, à peu de distance du faubourg de Gray à Dole, au moment même où l’ennemi arrivait. L’affrontement était inévitable. Les maquisards du groupe pensant avoir affaire aux libérateurs américains qui étaient proches se firent surprendre et tombèrent les armes à la main sous les balles des SS. 15 d’entre eux dont Lazare Boivert furent tués et 7 autres blessés. Ce furent probablement les dernières victimes sur le sol du département. Les allemands qui avaient cependant perdus l’effet de surprise furent accrochés par des FFI à Moissey et rebroussèrent chemin définitivement.
La mairie de Jouhe affirme ne pas posséder l’acte de décès.
Lazare Boivert obtint la mention « Mort pour la France » le 27 juillet 1945 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et Déporté et interné résistant (DIR) le 20 octobre 1964.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Aumont et sur le monument commémoratif du 9 septembre 1944, à Jouhe (Jura).
Le 9 septembre 1944 dès le début de la matinée, les maquisards SOE du groupe "Dubois", les FTP du groupe "Durandal" et les FFI des groupes "Luc" et "Boixeda" se rendirent maîtres de la ville de Dole qui avait été évacuée par l’ennemi pendant la nuit. Les Dolois se massèrent en grand nombre place Grévy pour fêter la fin de l’occupation allemande. Pour d’autres le calvaire n’était pas terminé. Vers 12h30 des éléments d’un kampfgruppe en retraite composés de 14 camions-mitrailleuses, décidèrent de refaire demi-tour sur Dole afin de surprendre les résistants. Un véhicule FFI appartenant au groupe "Fidèle" tomba en panne à hauteur de Jouhe, située au pied du Mont-Roland, à peu de distance du faubourg de Gray à Dole, au moment même où l’ennemi arrivait. L’affrontement était inévitable. Les maquisards du groupe pensant avoir affaire aux libérateurs américains qui étaient proches se firent surprendre et tombèrent les armes à la main sous les balles des SS. 15 d’entre eux dont Lazare Boivert furent tués et 7 autres blessés. Ce furent probablement les dernières victimes sur le sol du département. Les allemands qui avaient cependant perdus l’effet de surprise furent accrochés par des FFI à Moissey et rebroussèrent chemin définitivement.
La mairie de Jouhe affirme ne pas posséder l’acte de décès.
Lazare Boivert obtint la mention « Mort pour la France » le 27 juillet 1945 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et Déporté et interné résistant (DIR) le 20 octobre 1964.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Aumont et sur le monument commémoratif du 9 septembre 1944, à Jouhe (Jura).
Sources
SOURCES : AVCC 21 P 25832.— François Marcot, La Résistance dans le Jura, éd. Cêtre Besançon, 1985.— Village de Moissey, autour de la libération de Moissey, copie de mon cahier journal, par Bernard Grebot.— Guy Scaggion, Kiem Pham-Van l’évadé des annexes, coll. Mémoires de France page 153.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy