FRIEDMANN Joseph
Né le 3 juin 1921 à Seltz (Bas-Rhin), mort en action le 9 septembre 1944 à Jouhe (Jura) ; résistant de l’armée secrète (AS) du Jura et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Joseph Friedmann était le fils de François, charron et de Catherine Kerner. Il était célibataire et entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) du district de Poligny, dans le groupe "Fidèle" le 14 juillet 1944.
Le 9 septembre 1944 dès le début de la matinée, les maquisards SOE du groupe "Dubois" et les FTP du groupe "Durandal", les FFI des groupes "Luc" et "Boixeda" se rendirent maîtres de la ville de Dole qui avait été évacuée par l’ennemi pendant la nuit. Les Dolois se massèrent en grand nombre place Grévy pour fêter la fin de l’occupation allemande. Pour d’autres le calvaire n’était pas terminé. Vers 12h30 des éléments d’un kampfgruppe en retraite composés de 14 camions-mitrailleuses décidèrent de refaire demi-tour sur Dole afin de surprendre les résistants. Un véhicule FFI appartenant au groupe "Fidèle" tomba en panne à hauteur de Jouhe, située au pied du Mont-Roland, à peu de distance du faubourg de Gray, à Dole au moment même où l’ennemi arrivait. L’affrontement était inévitable. Les maquisards du groupe pensant avoir affaire aux libérateurs américains qui étaient proches se firent surprendre et tombèrent les armes à la main sous les balles des SS. 15 d’entre eux dont Joseph Friedmann furent tués et 7 autres blessés. Ce furent probablement les dernières victimes sur le sol du département. Les allemands qui avaient perdus l’effet de surprise furent accrochés par des FFI à Moissey et rebroussèrent chemin définitivement.
L’acte de décès fut l’objet d’un jugement rectificatif du Tribunal civil de Dole le 27 juin 1945.
Il est inhumé au cimetière Saint-Cyr, à Seltz (Bas-Rhin).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative, à Seltz (Bas-Rhin), sur le monument commémoratif du 9 septembre 1944, à Jouhe et le monument aux morts, à Saint-Cyr (Jura).
Le 9 septembre 1944 dès le début de la matinée, les maquisards SOE du groupe "Dubois" et les FTP du groupe "Durandal", les FFI des groupes "Luc" et "Boixeda" se rendirent maîtres de la ville de Dole qui avait été évacuée par l’ennemi pendant la nuit. Les Dolois se massèrent en grand nombre place Grévy pour fêter la fin de l’occupation allemande. Pour d’autres le calvaire n’était pas terminé. Vers 12h30 des éléments d’un kampfgruppe en retraite composés de 14 camions-mitrailleuses décidèrent de refaire demi-tour sur Dole afin de surprendre les résistants. Un véhicule FFI appartenant au groupe "Fidèle" tomba en panne à hauteur de Jouhe, située au pied du Mont-Roland, à peu de distance du faubourg de Gray, à Dole au moment même où l’ennemi arrivait. L’affrontement était inévitable. Les maquisards du groupe pensant avoir affaire aux libérateurs américains qui étaient proches se firent surprendre et tombèrent les armes à la main sous les balles des SS. 15 d’entre eux dont Joseph Friedmann furent tués et 7 autres blessés. Ce furent probablement les dernières victimes sur le sol du département. Les allemands qui avaient perdus l’effet de surprise furent accrochés par des FFI à Moissey et rebroussèrent chemin définitivement.
L’acte de décès fut l’objet d’un jugement rectificatif du Tribunal civil de Dole le 27 juin 1945.
Il est inhumé au cimetière Saint-Cyr, à Seltz (Bas-Rhin).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative, à Seltz (Bas-Rhin), sur le monument commémoratif du 9 septembre 1944, à Jouhe et le monument aux morts, à Saint-Cyr (Jura).
Sources
SOURCES : AVCC AC 21 P 190053.— François Marcot, La Résistance dans le Jura, éd. Cêtre Besançon, 1985.— Village de Moissey, autour de la libération de Moissey, copie de mon cahier journal, par Bernard Grebot.— Guy Scaggion, Kiem Pham-Van l’évadé des annexes, coll. Mémoires de France page 153.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy