Né le 9 décembre 1912 à Lyon (Ive arr.), mort en action le 27 août 1944 à Mionnay (Ain) ; cheminot ; résistant de l’armée secrète (AS) de l’Ain et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Jean Marie Lacour était le fils de François, peintre et de Claudine Chavanne, sans profession. Il entra au chemin de fer à la Compagnie du PLM le 19 janvier 1935 et il était manœuvre à la gare de Lyon-Perrache au début de l’Occupation lorsqu’il fut révoqué. Il s’était marié le 2 avril 1940 à Lyon (IVe arr.) avec Carmen Marie Ravoire dont il eut un enfant. On ne sait pas s’il retrouva un emploi.
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) de l’Ain dans le secteur n° 4 de Trévoux, au camp Didier, basé dans la forêt du Noyer, près de Mionnay (Ain) et qui comptait 800 maquisards en août 1944. En août 1944 l’armée allemande battait en retraite. En préambule de la bataille qui s’annonçait pour la prise de Meximieux le camp reçut l’ordre d’attaquer le camp de la Valbonne occupé par les forces d’occupation. De nombreux maquisards tombèrent au combat dont Jean Lacour qui fut tué à l’ennemi le 27 août 1944 au lieu-dit "La Marfondière", à Mionnay (Ain).
L’acte de décès fut transcrit
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès et fut homologué au grade de caporal des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il est inhumé à la Nécropole nationale de la Doua rang A 11 tombe 36, à Villeurbanne (Rhône).
Son nom figure sur la stèle commémorative, à Mionnay (Ain) et sur les plaques commémoratives des agents du Matériel de la Croix-Barret, aujourd’hui à l’atelier de Gerland et au triage de Lyon-Guillotière, à Lyon (VIIe arr.)
Sources

SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 327599 et AC 21 P 64730 (non consultés).— Notice sans auteur dans le Mémorial 1940-1945 des Cheminots victimes de la répression, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1559.— Site internet "Maquis de l’Ain et Haut-Jura" La bataille de Meximieux.— Wikipédia Camp Didier.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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