Né le 14 mars 1876 à Proprières (Rhône), exécuté sommairement au mois de juillet 1944 à Saint-Pierre-du-Jonquet (Calvados) ; contremaître ; résistant.

Jean-Marie Passot, domicilié à Colombelles, fut un ancien contremaître de la SMN. Après le Débarquement, il entra dans le petit réseau formé et dirigé par Georges Lebrun dont la mission fut d’aider les parachutistes britanniques largués dans la nuit du 5 au 6 juin à regagner leur camp en traversant les lignes allemandes.

Le 8 juillet au soir, il fut pris par la Gestapo à Colombelles, au domicile d’un membre du groupe, Maurice Serre, en compagnie de Georges Lebrun et Michel Golinski. Conduit au siège de la Gestapo, à Argences, Jean-Marie Passot fut exécuté peu après dans les bois voisins de Saint-Pierre-du-Jonquet.

Son cadavre est retrouvé le 15 novembre 1946, dans un charnier, avec ceux de vingt autres patriotes.
Sources

SOURCE  : Centre de recherche d’histoire quantitative de l’Université de Caen, Quellien J. [dir.], Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, Caen, Conseil Général du Calvados, 2004.

Jean Quellien

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