né le 17 janvier 1926 à Caen (Calvados), disparu en 1944 ; résistant au sein de FTP.

Bernard Renault n’a pas encore 18 ans lorsqu’il entra dans la Résistance, en 1943, au sein des FTP, en même temps que son ami d’enfance Serge Dumont. Ils participèrent alors à diverses réunions dans une « planque » située rue des Carmes, à Caen (Calvados). A la fin de l’année, tous deux furent intégrés dans un petit groupe en formation, installé dans une maison inhabitée à Aunay-sur-Odon (Calvados), avant d’aller grossir, avec quelques camarades, les rangs du maquis de Pontécoulant. Ils prirent part à de nombreux coups de main menés dans la région.

Lors de l’attaque du maquis par la gendarmerie, le 31 mars 1944, Bernard Renault parvint à prendre la fuite. Mais, victime d’une dénonciation, il fut arrêté peu de temps après par la police française, à Caen, et bientôt livré aux Allemands. Dès lors, on perd sa trace. Il est possible - mais sans aucune certitude - qu’il ait été victime du massacre perpétré par les nazis à la maison d’arrêt de Caen le 6 juin 1944. Bernard Renault était le frère de Paulette Vallerie*, elle aussi résistante, arrêtée en même temps que son mari, Maurice, lors de la rafle de décembre 1943 qui décapita le Front National et les FTP.
Sources

SOURCE  : Centre de recherche d’histoire quantitative de l’Université de Caen, Quellien J. [dir.], Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, Caen, Conseil Général du Calvados, 2004.

quellien jean

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