Né le 18 juin 1923 à Servian (Hérault), mort exécuté sommaire à Servas (Gard) le 12 juillet 1944 ; étudiant ; résistant ; interné à Eysses (Lot-et-Garonne)

Robert Mandran fut interné à la prison centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne) à partir du 22 février 1944. Il fut libéré afin d’intégrer un chantier de jeunesse le 14 avril 1944. Ayant intégré la résistance languedocienne (un maquis sans doute). Il fut capturé par les Waffen SS français de la 8e compagnie du 3e régiment de la division Brandenburg (connus aussi comme « Brandebourgeois » présents à Alès (Gard) depuis le début de mai 1944. Ces derniers l’emprisonnèrent au Fort Vauban d’Alès où il fut torturé. Il fut exécuté d’une balle dans la nuque le 12 juillet. Son corps mutilé fut jeté avec d’autres dans le puits de Célas. Le 12 septembre 1944, 31 corps déchiquetés à 125 m de profondeur, dont celui de Mandran, furent retrouvés dans le fond du puits de mine de lignite désaffectée de Célas, à Servas (Gard), baignant dans l’eau.
Le nom de Mandran (sans prénom) figure sur le monument commémoratif du puits de Célas, à Servas (Gard). Son nom est orthographié « Madran » sur la notice du site MemorialGenWeb consacrée au puits de Célas et à son monument qui est situé de façon erronée à Mons et non à Servas. Il n’y a pas de dossier au nom de "Mandran" au SHD (AVCC] à Caen.
Voir Servas, Puits de Célas (9, 10, 27 juin 1944 ; 11, 12 juillet 1944)
Sources

SOURCES : Site Memorial d’Eysses consulté le 24 décembre 2018. — Site MemorialGenWeb consulté le 24 décembre 2018.

André Balent

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