COLIN André, Bernard
Né le 16 août 1911 à Morez (Jura), massacré le 23 août 1944 à Louhans (Saône-et-Loire) ; mécanicien ; victime civile.
André Colin était le fils de Jean-Louis Charles, âgé de 44 ans, originaire de Suisse, fabricant et de Anna Raccoursier, âgée de 40 ans, sans profession. Il se maria le 4 janvier 1934 à Morez avec Louise Breuillon. Il était domicilié quai du Solnan, à Lons-le-Saunier (Jura) et travaillait pour une entreprise de transport de Lons-le-Saunier (Jura).
Le 23 août 1944, un détachement allemand de 250 hommes, composé de SS et parachutistes ayant pour mission d’assurer la protection et de regrouper les unités isolées et dispersées le long de la voie ferrée de Louhans à Navilly (Saône-et-Loire) arriva vers dix heures à Louhans et établit des points de contrôle partout autour de la ville. André Colin accompagné de son collègue Fernand Theil étaient de passage et n’ayant pas stoppé leur véhicule assez rapidement au gré des soldats allemands ils furent abattus immédiatement sur la place du Château, à onze heures. Sur le chemin du retour, après avoir récupéré les gardes voies depuis Navilly, cette colonne sera harcelée par le maquis et se vengera sur les villages de Mervans, Simard et Cuisery.
L’acte de décès fut dressé le jour même sur la déclaration de Edmond Panicard, 45 ans, Secrétaire des Hospices de Louhans.
André Colin obtint la mention « Mort pour la France » le 30 juillet 1948.
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 du collège Rouget-de-Lisle, à Lons-le-Saunier (Jura).
Le 23 août 1944, un détachement allemand de 250 hommes, composé de SS et parachutistes ayant pour mission d’assurer la protection et de regrouper les unités isolées et dispersées le long de la voie ferrée de Louhans à Navilly (Saône-et-Loire) arriva vers dix heures à Louhans et établit des points de contrôle partout autour de la ville. André Colin accompagné de son collègue Fernand Theil étaient de passage et n’ayant pas stoppé leur véhicule assez rapidement au gré des soldats allemands ils furent abattus immédiatement sur la place du Château, à onze heures. Sur le chemin du retour, après avoir récupéré les gardes voies depuis Navilly, cette colonne sera harcelée par le maquis et se vengera sur les villages de Mervans, Simard et Cuisery.
L’acte de décès fut dressé le jour même sur la déclaration de Edmond Panicard, 45 ans, Secrétaire des Hospices de Louhans.
André Colin obtint la mention « Mort pour la France » le 30 juillet 1948.
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 du collège Rouget-de-Lisle, à Lons-le-Saunier (Jura).
Sources
SOURCES : Olivier Gauthier Une Résistance française en Bresse et en Bourgogne, éditions de l’Escargot Savant, 2011.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).
Jean-Louis Ponnavoy
