Né le 19 février 1907 à Mortagne-sur-Gironde (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), massacré le 23 août 1944 à Louhans (Saône-et-Loire) ; chauffeur d’auto ; victime civile.

Fernand Theil était le fils d’Étienne et de Françoise Goudeloup. Il se maria avec Léontine Naudy. Il était domicilié rue de la République, à Morez (Jura) et travaillait pour une entreprise de transport de Lons-le-Saunier (Jura).
Le 23 août 1944, un détachement allemand de 250 hommes, composé de SS et parachutistes ayant pour mission d’assurer la protection et de regrouper les unités isolées et dispersées le long de la voie ferrée de Louhans à Navilly (Saône-et-Loire) arriva vers dix heures à Louhans et établit des points de contrôle partout autour de la ville. Fernand Theil accompagné de son collègue André Colin étaient de passage à Louhans et n’ayant pas stoppé leur véhicule assez rapidement au gré des soldats allemands furent abattus sur la place du Château, à onze heures. Sur le chemin du retour, après avoir récupéré les gardes voies depuis Navilly, cette colonne sera harcelée par le maquis et se vengera sur les villages de Mervans, Simard et Cuisery.
L’acte de décès fut dressé le jour même sur la déclaration de Edmond Panicard, 45 ans, Secrétaire des Hospices de Louhans.
Fernand Theil obtint la mention « Mort pour la France » le 29 avril 1945.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Morez (Jura).
Sources

SOURCES : Olivier Gauthier Une Résistance française en Bresse et en Bourgogne, éditions de l’Escargot Savant, 2011.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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