Né le 19 avril 1904 à Dortan (Ain), mort en action le 11 juillet 1944 à Thézillieu (Ain) ; tourneur ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI) au maquis de l’Ain.

Gustave Cadoz était le fils de Denis Célestin, âgé de 39 ans, farinier et de Marie Célestine Piquet, âgée de 28 ans, cultivatrice. Il se maria le 8 juin 1929 à Dortan avec Suzanne France Marie Curial. Il était domicilié à Dortan où il exerçait le métier de tourneur.
Il entra dans la Résistance dans les maquis de l’Ain à la 2ème Cie F.T.P.
Le 11 juillet 1944 l’ennemi lançait l’opération Treffenfeld visant à anéantir les maquis de l’Ain. C’est la Freiwilligen-Stamm-Division une unité composée de volontaires antibolchéviques commandée par le major-général Wilhelm von Henning qui en était chargée. Venant d’Hauteville elle atteignit Thézillieu et de violents combats eurent lieu avec les maquisards au col de la Lèbe. Gustave Cadoz y fut tué à l’ennemi ce même jour à 20h30 au bord de la forêt de Gervais, à Thézillieu (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de décès le 11 août 1945.
Il fut homologué comme caporal des Forces françaises de l’intérieur (FFI) transcrite sur l’acte le 24 avril 1958.
Son nom figure sur le mémorial devant le château, sur le monument aux morts, à Dortan et sur le monument de la Résistance de Belmont, à Belmont-Luthézieux (Ain).
Sources

SOURCES : Commune de Thézillieu Allocution prononcée le 16 juillet 1994, à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de la libération, par Frank Steyaert, Maire-adjoint.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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