Né le 3 novembre 1882 à Tancon (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 3 mai 1944 à Chassigny-sous-Dun (Saône-et-Loire) ; cultivateur ; résistant de l’armée secrète (AS) de Chauffailles.

Joseph Renon était le fils d’Antoine, âgé de 48 ans, cultivateur et de Philomène Perrin, âgée de 28 ans, ménagère, domiciliés au hameau de "La Cornerie". Il était célibataire et exerçait le métier de cultivateur aux Perrets.
Ancien combattant de 1914/1918, il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) et faisait partie du groupe de résistance de Chauffailles (Saône-et-Loire). Les bâtiments de sa ferme servaient de dépôt d’armes et de centre de ravitaillement.
Il fut dénoncé par un français collaborateur qui conduisit les allemands jusqu’à sa ferme. Interrogé et torturé, il fut blessé et achevé dans un hangar avec un autre résistant, Antoine Coste au lieu-dit "Le Perret", à Chassigny-sous-Dun, le 3 mai 1944.
Il est inhumé au cimetière communal, à Chassigny-sous-Dun (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le mémorial du maquis, à Thel (Rhône), sur le monument aux morts et le monument commémoratif, à Chassigny-sous-Dun (Saône-et-Loire).
Thel 3 mai 1944
Sources

SOURCES : Mémorial Genweb.— Recensements 1936.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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