Né le 18 mars 1923 à Châtenois-les-Forges (Territoire-de-Belfort), mort en action le 3 mai 1944 à Thel (Rhône) ; ajusteur ; résistant de l’armée secrète (AS) de Chauffailles.

Jean-Louis Guerin était le fils de Jean Albert et de Marcelle Henriette Michel. Il était célibataire et exerçait le métier d’ajusteur. Il était domicilié 2 passage Dumont, à Lyon.
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) de Saône-et-Loire dans le maquis de Chauffailles.
Le maquis de Chauffailles était très mobile, sans cesse poursuivi par l’ennemi. Le 23 avril 1944, il s’installa à l’abri dans les bois sur les hauteurs de la commune de Thel. L’effectif était de 38 hommes. Sur dénonciation, il furent découverts par l’ennemi et dans la nuit du 2 au 3 mai deux détachements de soldats encerclèrent silencieusement les maquisards. Inférieurs en nombre et en armement les maquisards livrèrent un dur combat. Certains réussirent à briser l’encerclement et à s’échapper au travers des bois. Ils laissèrent 13 des leurs sur le terrain dont Jean-Louis Guerin qui fut tué à l’ennemi au lieu-dit "Catoux", à Thel (Rhône). Au total, il y eut 19 maquisards tués ou exécutés.
L’acte de décès fut dressé à Thel (Rhône) le 4 mai 1944 et rectifié par jugement du Tribunal de Villefranche-sur-Saône le 17 mai1945. Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le mémorial du maquis, à Thel (Rhône).
Thel 3 mai 1944
Sources

SOURCES : Le Pays Il y a 70 ans, 19 résistants étaient tués à Thel et aux alentours par des soldats allemands.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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