GAGNARD Marie, Jeanne, Pauline [née PONÇOT]
Née le 6 avril 1909 à Thury (Côte-d’Or), victime civile morte des suites de ses blessures le 4 septembre 1944 à Épinac-les-Mines (Saône-et-Loire) ; sans profession ; victime civile.
Marie Jeanne Ponçot était la fille de Marie Joseph Paul Ponçot, chauffeur d’auto et de Marie-Anne Chareau, sans profession, demeurant à Langres (Haute-Marne. Elle se maria le 25 avril 1936 à Épinac-les-Mines (Saône-et-Loire) avec Marius Camille Gagnard, tôlier. Elle était domiciliée à Lacanche (Côte-d’Or)
Le 3 septembre 1944 dans l’après-midi, une voiture de la Résistance fut arrêtée à un barrage allemand, installé près de la Croix de Mission, à Nolay. Une arme ayant été découverte dans la voiture par une sentinelle allemande, une fusillade s’ensuivit. C’est à ce moment que les Allemands aperçurent des silhouettes qui se détachaient sur la crêtes des falaises dominant Cirey-lès-Nolay et les prirent pour des fuyards. Ajustant leurs tirs, ils blessèrent grièvement trois personnes d’une même famille qui se promenaient tranquillement. Il s’agissait de Marie Jeanne Gagnard, de sa sœur Marie-Thérèse Changarnier et de son neveu Jean-Pierre, fils de cette dernière. Les victimes furent aussitôt conduites à la maison Fougerolles à Épinac-lès-Mines (Saône-et-Loire), où elles furent prises en charge par le chirurgien Beaufils qui avait installé sa clinique rapatriée du Creusot après le deuxième bombardement de la ville en juin 1943. Elles moururent malheureusement le lendemain et leurs obsèques furent célébrées le 6 septembre accompagnées d’une nombreuse assistance.
Marie Jeanne Gagnard décéda le 4 septembre 1944, à dix heures, rue Grillot, à Épinac-lès-Mines (Saône-et-Loire). Son acte de décès fut dressé le lendemain sur la déclaration de son mari Marius Camille Gagnard. Elle fut inhumée au cimetière communal, à Épinac-lès-Mines (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Son nom figure sur la stèle commémorative, à Lacanche (Côte-d’Or) et sur la plaque commémorative des communes de Nolay, Cirey, Cormot-le-Grand et Vauchignon (Côte-d’Or). Une stèle érigée sur la Chaume, à Cirey-lès-Nolay rappelle le drame.
Le 3 septembre 1944 dans l’après-midi, une voiture de la Résistance fut arrêtée à un barrage allemand, installé près de la Croix de Mission, à Nolay. Une arme ayant été découverte dans la voiture par une sentinelle allemande, une fusillade s’ensuivit. C’est à ce moment que les Allemands aperçurent des silhouettes qui se détachaient sur la crêtes des falaises dominant Cirey-lès-Nolay et les prirent pour des fuyards. Ajustant leurs tirs, ils blessèrent grièvement trois personnes d’une même famille qui se promenaient tranquillement. Il s’agissait de Marie Jeanne Gagnard, de sa sœur Marie-Thérèse Changarnier et de son neveu Jean-Pierre, fils de cette dernière. Les victimes furent aussitôt conduites à la maison Fougerolles à Épinac-lès-Mines (Saône-et-Loire), où elles furent prises en charge par le chirurgien Beaufils qui avait installé sa clinique rapatriée du Creusot après le deuxième bombardement de la ville en juin 1943. Elles moururent malheureusement le lendemain et leurs obsèques furent célébrées le 6 septembre accompagnées d’une nombreuse assistance.
Marie Jeanne Gagnard décéda le 4 septembre 1944, à dix heures, rue Grillot, à Épinac-lès-Mines (Saône-et-Loire). Son acte de décès fut dressé le lendemain sur la déclaration de son mari Marius Camille Gagnard. Elle fut inhumée au cimetière communal, à Épinac-lès-Mines (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Son nom figure sur la stèle commémorative, à Lacanche (Côte-d’Or) et sur la plaque commémorative des communes de Nolay, Cirey, Cormot-le-Grand et Vauchignon (Côte-d’Or). Une stèle érigée sur la Chaume, à Cirey-lès-Nolay rappelle le drame.
Sources
SOURCES : Journal Le Bien Public, article de Henri Callabre.— Mémorial Genweb.— Renseignements de Jean-Pierre Changarnier, fils de Pierre Changarnier.— État civil (actes de naissance et décès).