TAGLIAFERRI Maurice, Jean [Pseudonyme dans la Résistance : Paul]
Né le 10 décembre 1925 à Hennebont (Morbihan), disparu le 14 juillet 1944 à Pluméliau (Morbihan) ; manœuvre ; résistant ; FTPF-FFI.
Quai des martyrs à Hennebont
Sur le monument de Saint-Nicolas-des-Eaux en Pluméliau
Dans le cimetière d’Inzinzac-Lochrist
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Maurice Tagliaferri était le fils de Jean Félix Tagliaferri, né en Italie, cimentier, et de Jeanne Louise Huet, ménagère. Célibataire, il était domicilié à Lochrist (Inzinzac-Lochrist, Morbihan) et il exerçait la profession de manœuvre.
Il s’engagea dans la 4e compagnie du 1er Bataillon FTPF devenu le 5e Bataillon FFI (Forces françaises de l’intérieur) du Morbihan, commandé par Louis Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques].
Le 13 juillet au soir, Alphonse Le Cunff [pseudonyme dans la Résistance : capitaine Bernard] qui commandait cette compagnie, quitta son PC de Kervernen en Pluméliau (Morbihan) avec une quarantaine d’hommes pour se rendre sur un lieu de parachutage d’armes.
Le 14 juillet 1944 à l’aube, les hameaux de Kervernen, Kergant et Kerhudé en Pluméliau, tenus par les maquisards, furent encerclés par des unités de la Wehrmacht qui attaquèrent en force. À l’issue d’une bataille acharnée et au prix de lourdes pertes, les maquisards parvinrent grâce à l’arrivée de renforts, à rompre les lignes allemandes, à franchir le Blavet et à se replier dans les landes de Bieuzy et de la forêt de Quistinic. Lors du regroupement, près de soixante maquisards manquaient à l’appel, tués au combat, faits prisonniers ou disparus comme Maurice Taglieferri.
Maurice Tagliaferri a été reconnu « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume en 1964, ainsi que le titre de Combattant volontaire de la Résistance et la Médaille de la Résistance par décret du 17 décembre 1968, publié au JO du 17 janvier 1969.
Dans le Morbihan, à Hennebont où une rue porte son nom, Maurice Tagliaferri figure sur la plaque dédiée aux « Combattants de la Résistance » qui a été apposée quai des Martyrs dans le quartier Saint-Caradec.
Son nom est inscrit sous l’orthographe « Tagliafery » sur le monument de Saint-Nicolas-des-Eaux en Pluméliau et sous l’orthographe « Tagliaféri sur le monument aux morts élevé dans le cimetière d’Inzinzac-Lochrist.
Il s’engagea dans la 4e compagnie du 1er Bataillon FTPF devenu le 5e Bataillon FFI (Forces françaises de l’intérieur) du Morbihan, commandé par Louis Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques].
Le 13 juillet au soir, Alphonse Le Cunff [pseudonyme dans la Résistance : capitaine Bernard] qui commandait cette compagnie, quitta son PC de Kervernen en Pluméliau (Morbihan) avec une quarantaine d’hommes pour se rendre sur un lieu de parachutage d’armes.
Le 14 juillet 1944 à l’aube, les hameaux de Kervernen, Kergant et Kerhudé en Pluméliau, tenus par les maquisards, furent encerclés par des unités de la Wehrmacht qui attaquèrent en force. À l’issue d’une bataille acharnée et au prix de lourdes pertes, les maquisards parvinrent grâce à l’arrivée de renforts, à rompre les lignes allemandes, à franchir le Blavet et à se replier dans les landes de Bieuzy et de la forêt de Quistinic. Lors du regroupement, près de soixante maquisards manquaient à l’appel, tués au combat, faits prisonniers ou disparus comme Maurice Taglieferri.
Maurice Tagliaferri a été reconnu « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume en 1964, ainsi que le titre de Combattant volontaire de la Résistance et la Médaille de la Résistance par décret du 17 décembre 1968, publié au JO du 17 janvier 1969.
Dans le Morbihan, à Hennebont où une rue porte son nom, Maurice Tagliaferri figure sur la plaque dédiée aux « Combattants de la Résistance » qui a été apposée quai des Martyrs dans le quartier Saint-Caradec.
Son nom est inscrit sous l’orthographe « Tagliafery » sur le monument de Saint-Nicolas-des-Eaux en Pluméliau et sous l’orthographe « Tagliaféri sur le monument aux morts élevé dans le cimetière d’Inzinzac-Lochrist.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 162 060. — SHD, Vincennes GR 16 P 560490. — Arch. Dép., Morbihan, 1840 W 10, fonds ONACVG-56. — Mémorial GenWeb. — État civil, Hennebont (acte de naissance).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
