RIO Gérard, Émile, Marie

Gérard Rio était le fils de Jean Louis Rio, manœuvre, et d’Hélène Marcelle, Marguerite, Marie Le Mézo, ménagère. Célibataire, il était domicilié à Hennebont (Morbihan).

Au début du mois d’août 1944, devant l’avancée des troupes américaines, appuyées par des bataillons FFI - FTPF (Forces françaises de l’intérieur-Francs-tireurs et partisans français), les troupes allemandes livrèrent de rudes combats à Hennebont (Morbihan) avant de se replier dans la poche de Lorient. Retranchées sur la rive droite du Blavet dont les ponts avaient été détruits, elles soumirent la rive gauche et le centre-ville à un violent tir d’artillerie et commirent de nombreuses exactions : civils massacrés, abris « grenadés », maisons pillées et incendiées. Jusqu’au 7 mai 1945, date de la reddition allemande, la ville fut coupée en deux par la ligne de front de la poche de Lorient.
Le 6 août 1944 à 22 heures, à Kerpotence en Hennebont (Morbihan), des unités de la Wehrmacht qui battaient en retraite devant l’avancée des troupes américaines, abattirent Gérard Rio.


Gérard Rio a obtenu la mention « Mort pour la France ».

À Hennebont, une stèle portant l’inscription « En souvenir des victimes civiles et de la Résistance de Kerpotence et de Saint-Gilles du 6 et 12 août 1944 » a été érigée à Kerpotence, et le nom de Gérard Rio est inscrit sur la plaque dédiée aux « Victimes civiles fusillées », qui a été apposée quai des martyrs, dans le quartier de Saint-Caradec.