TOURETTE Bernard Gilbert Henri [pseudonyme dans la résistance : Albert]
Né le 3 juin 1924 à Herserange (Meurthe-et-Moselle), exécuté le 23 juillet à Lalizolle (Allier) ; Alsacien réfugié en Auvergne ; Compagnon ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP).
Le 24 juillet 1944, au lendemain d’une attaque allemande contre les maquis FTP Chauvet et Dionnet, un corps avait été retrouvé carbonisé dans un camion. Ce corps a pu être identifié 70 ans après, en 2014.
Fils d’Adolphe, maroquinier, et de Victoria Dupuy, Bernard Tourette faisait partie d’une famille de dix enfants. En 1940, face à l’avancée allemande, la famille quitta l’Alsace et rejoignit Clermont-Ferrand. En 1943, la famille partit finalement dans le Cantal tandis que Bernard intégra les Compagnons de France et travailla au centre d’alimentation à Vichy (Allier) avant de rejoindre Commentry, son dernier domicile connu. On sait qu’il avait une fiancée à Ébreuil.
En juillet 1943, des animateurs des Compagnons de France sont soupçonnés de dissidence. Les Allemands n’avaient pas accepté le mouvement en zone nord, à leur demande il fut dissout le 15 janvier 1944.
C’est là que Bernard intégra les FTP en mai 1944.
Au sein du maquis FTP Jean-Chauvet, dont le camp principal se trouvait au Châtelard sur la commune d’Ebreuil (Allier), il était chef de groupe avec le grade de sergent.
Son corps a été retrouvé le 24 juillet 1944 sur le lieu de campement du maquis FTP Dionnet à Lalizolle (Allier) au lendemain de l’attaque du maquis par le groupe de combat allemand Burkart. Avait-il été envoyé en mission au Camp de Veauce ? Il a été inhumé à Ébreuil et ce n’est que seize ans après sa mort que sa famille a su ce qui lui était advenu. La base Mémoire des Hommes le présence comme tué à Veauce.
Il n’a pas de dossier FFI à Vincennes, mais son nom a été inscrit en 2015 sur une plaque au monument aux morts de Veauce (Allier) et il a un dossier de militaire tué à Caen. Il a été reconnu « Mort pour la France ».
Fils d’Adolphe, maroquinier, et de Victoria Dupuy, Bernard Tourette faisait partie d’une famille de dix enfants. En 1940, face à l’avancée allemande, la famille quitta l’Alsace et rejoignit Clermont-Ferrand. En 1943, la famille partit finalement dans le Cantal tandis que Bernard intégra les Compagnons de France et travailla au centre d’alimentation à Vichy (Allier) avant de rejoindre Commentry, son dernier domicile connu. On sait qu’il avait une fiancée à Ébreuil.
En juillet 1943, des animateurs des Compagnons de France sont soupçonnés de dissidence. Les Allemands n’avaient pas accepté le mouvement en zone nord, à leur demande il fut dissout le 15 janvier 1944.
C’est là que Bernard intégra les FTP en mai 1944.
Au sein du maquis FTP Jean-Chauvet, dont le camp principal se trouvait au Châtelard sur la commune d’Ebreuil (Allier), il était chef de groupe avec le grade de sergent.
Son corps a été retrouvé le 24 juillet 1944 sur le lieu de campement du maquis FTP Dionnet à Lalizolle (Allier) au lendemain de l’attaque du maquis par le groupe de combat allemand Burkart. Avait-il été envoyé en mission au Camp de Veauce ? Il a été inhumé à Ébreuil et ce n’est que seize ans après sa mort que sa famille a su ce qui lui était advenu. La base Mémoire des Hommes le présence comme tué à Veauce.
Il n’a pas de dossier FFI à Vincennes, mais son nom a été inscrit en 2015 sur une plaque au monument aux morts de Veauce (Allier) et il a un dossier de militaire tué à Caen. Il a été reconnu « Mort pour la France ».
Sources
SOURCES : SHD Vincennes : 19 P 3/5 : liste des membres de la formation Camp Jean Chauvet ou 203éme Bataillon FTP de l’Allier .— AVCC Caen, AC 21 P 160256, dossier Bernard Tourette (non consulté) .— Témoignage de Claude Tourette en 2014 .— http://histoire-et-genealogie.over-blog.com/2015/02/70-ans-apres-identification-du-corps-d-un-resistant.html .— État civil.
Henri-Ferréol Billy
