Né le 26 mai 1890 à Hennebont (Morbihan), mort le 8 août 1944 à Hennebont ; courtier en bestiaux ; victime civile.

Quai des martyrs à Hennebont
Quai des martyrs à Hennebont
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Louis Desjacques était le fils de Gabriel Desjacques, vétérinaire au haras d’Hennebont, et de Marie Thérèse Catherine Sabatté, sans profession, décédés. Célibataire, il était domicilié 10, rue Vieille Ville à Hennebont (Morbihan), où il exerçait la profession de courtier en bestiaux.

Au début du mois d’août 1944, face à l’offensive des troupes américaines appuyées par des bataillons FFI-FTPF (Forces françaises de l’intérieur-Francs-tireurs et partisans français), les troupes allemandes livrèrent de rudes combats à Hennebont (Morbihan) avant de se replier dans la Poche de Lorient. Jusqu’au 7 mai 1945, date de la reddition allemande, la ville fut coupée en deux par la ligne de front de la Poche de Lorient. Retranchées sur la rive droite du Blavet dont les ponts avaient été détruits, elles soumirent la rive gauche et le centre-ville à de violents tirs d’artillerie, et commirent de nombreuses exactions : civils massacrés, abris « grenadés », maisons pillées et incendiées.
Le 8 août 1944 à 9 heures 30, rue Vieille Ville, quatre civils réfugiés dans la maison de la famille Desjacques qui servait d’abri aux habitants du quartier furent abattus : Louis Desjacques, Louis Le Boulbard, François Jégo et Joseph Le Corvec.

Louis Desjacques a obtenu la mention « Mort pour la France ».

À Hennebont où une rue porte son nom, Louis Desjacques identifié sous son troisième prénom « Jean », figure sur la plaque dédiée aux « Victimes civiles fusillées entre le 7 et le 11 août 1944 » apposée Quai des martyrs dans le quartier Saint-Caradec.
Sources

SOURCES : Ami entends-tu..., ANACR-56, numéro 170, 3e trimestre 2016. — Mémorial GenWeb. — État civil, Hennebont (acte de naissance et acte de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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