Né le 29 juillet 1869 à Kervignac (Morbihan), décédé le 7 août 1944 à Hennebont ; ancien cantonnier communal ; victime civile.

Quai des martyrs à Hennebont
Quai des martyrs à Hennebont
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Louis Félic était le fils de Jean Joseph Félic et de Marie Perrine Le Garrec, cultivateurs, décédés. Il était veuf de Marie Jeanne Le Meillour.

Au début du mois d’août 1944, face à l’offensive des troupes américaines appuyées par des bataillons FFI-FTPF (Forces françaises de l’intérieur-Francs-tireurs et partisans français), les troupes allemandes livrèrent de rudes combats à Hennebont (Morbihan) avant de se replier dans la Poche de Lorient. Jusqu’au 7 mai 1945, date de la reddition allemande, la ville fut coupée en deux par la ligne de front de la Poche de Lorient. Retranchées sur la rive droite du Blavet dont les ponts avaient été détruits, elles soumirent la rive gauche et le centre-ville à de violents tirs d’artillerie, et commirent de nombreuses exactions : civils massacrés dont les actes de décès dressés en mairie d’Hennebont indiquent la date, l’heure et le lieu du décès ; abris « grenadés » ; maisons pillées et incendiées.
Au cours de la journée du 7 août 1944, une vingtaine de civils furent abattus ou exécutés sommairement, parmi lesquels se trouvait Louis Félic qui fut tué à 22 heures par une grenade dans un abri situé chemin de Kerroch. Sa fille Germaine Félic, épouse Renaud, blessée mortellement à ses côtés, est décédée à l’Hôpital de Vannes. Son fils Philippe Félic avait été abattu le matin même à 10 heures à la Grange.

Louis Félic a obtenu la mention « Mort pour la France ».

À Hennebont, les noms de Louis Félic, de son fils Philippe Félic et de sa fille Germaine Renaud, sont inscrits sur la plaque dédiée aux « Victimes civiles fusillées entre le 7 et le 11 août 1944 » apposée Quai des martyrs dans le quartier Saint-Caradec.
Sources

SOURCES : Ami entends-tu..., ANACR-56, numéro 170, 3e trimestre 2016. — Mémorial GenWeb — État civil, Kervignac (acte de naissance) ; Hennebont (acte de décès avec la mention « mort au combat » écrite au crayon).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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