Saint-Julien-Puy-Lavèze (Puy-de-Dôme), Pont du Fraisse, 17 août 1944
L’embuscade du pont du Fraisse se déroula le 17 août 1944 en Auvergne en la commune de Saint-Julien-Puy-Lavèze dans l’ouest du Puy-de-Dôme. Elle fut conduite par la 4ème compagnie Armée Secrète de la zone de guérilla n°3 (FFI d’Auvergne) contre le 1er bataillon du régiment de sûreté motorisé 1000 (Sicherungs-motorisiertes regiment 1000) se rendant de Clermont-Ferrand en Corrèze. Cette attaque s’inscrivait dans une entreprise de ralentissement de la colonne Jesser. Celle-ci se rendait en effet de Clermont-Ferrand vers la Corrèze afin de libérer les garnisons allemandes d’Ussel et d’Egletons assiégées par les FFI locaux. Le convoi allemand fut attaqué, en queue, au franchissement de la Clidane sur le pont du Fraisse peu après 10h00, puis en tête, dans les gorges du Chavanon vers 11h00.
Les combats du pont du Fraisse se soldèrent par la mort de 7 maquisards sur les 23 engagés, y compris celui qui voyageait dans le convoi allemand. Ils causèrent des pertes importantes à l’ennemi (50 tués ou blessés et 6 véhicules détruits) et, couplés avec l’attaque qui suivit sur la tête du convoi au Chavanon, contribuèrent à ralentir sa progression et à atteindre son moral. Ce sacrifice de la Résistance auvergnate contribua ainsi à la Libération de la Corrèze.
Monument du Pont de Fraisse
drapeau de la 4ème compagnie de la zone 3
Drapeau de la 4ème compagnie de la zone 3. On y retrouve les noms de Horville, Charbonnier, Boissier, Spako, Hiégel et Giraudon. Arlaud n’y figure pas, un élément qui confirme que ce dernier n’était pas membre de cette compagnie.
L’acronyme écrit en bas signifie 4ème Compagnie, Groupe de Combat.
plaque commémorative combattants morts au Pont de Fraisse
Une plaque commémorative a été apposée dans l’église de Saint-Julien-Puy-Lavèze avec tous les noms des combattants excepté celui de Roger Boissier (mention « inconnu ») : « A la mémoire des jeunes FFI tombés au combat du Pont du Fraisse le 17 août 1944.
Monument du Pont de Fraisse
Trois maquisards peu avant l’attaque du Pont de Fraisse. A gauche, Maxime Fournier. Selon son témoignage, l’un de ses deux camarades à droite fut tué au Pont de Fraisse. Ces deux résistants restent à identifier.
En août 1944, le temps des grands rassemblements de maquisards auvergnats sur différents réduits du Cantal (Mont-Mouchet, Truyère et Lioran) et du Puy-de-Dôme (Saint-Genès-Champespe) était révolu : les combats avaient montré ou confirmé que malgré leur vif engagement patriotique, les résistants ne luttaient pas à armes égales contre la brigade Jesser, une force de répression composée d’éléments disparates de la Wehrmacht, de feldgendarmes, de régiments de police SS et de membres du Sicherheitsdienst, appuyés si besoin par des avions d’observation ou d’intervention.
Après des pertes significatives au Mont-Mouchet et pour éviter des drames plus importants, les maquisards auvergnats des différents réduits avaient été dispersés à partir du 13 juin 1944 par ordre de l’Etat-Major des FFI d’Auvergne. Leur nouvelle mission : s’ancrer dans différentes zones de guérillas délimitées à l’intérieur des 4 départements auvergnats et harceler l’ennemi afin de ralentir ses déplacements. Les secteurs des (anciens) cantons de Bourg-Lastic, Herment, Rochefort-Montagne (contenant notamment La Bourboule et le Mont-Dore), Tauves et La Tour d’Auvergne entre le département de la Corrèze et le Sancy, constituaient la zone 3. Au nord de celle-ci cheminait la RN89, reliant Clermont-Ferrand à Bordeaux et traversant la Corrèze de part en part. Cette route était devenue un axe stratégique menant de Clermont-Ferrand, état-major principal de l’occupant dans le massif central, jusqu’aux garnisons allemandes assiégées en Corrèze.
En Corrèze, les FFI (Armée Secrète et FTP) n’avaient pas suivi la même stratégie que celle des résistants auvergnats à l’annonce du débarquement du 6 juin : ils avaient conduit des attaques ciblées sur les garnisons d’Ussel et de Tulle, lesquelles s’étaient soldées, hélas, par des massacres importants de résistants et de civils sans obtenir le succès escompté.
En juillet 1944, la brigade Jesser avait sillonné l’ouest du Puy-de-Dôme, la Haute-Corrèze et la Creuse où de nombreux résistants et civils, surpris par sa mobilité et sa férocité, furent recherchés et tués. Il s’agissait souvent d’exécutions sommaires, comme celles des 23 otages auvergnats et creusois fusillés le 15 juillet à Bourg-Lastic ou encore celles des 6 prisonniers corréziens capturés fin juillet et mitraillés le 1er août dans la même localité. Un évènement particulier avait clairement attiré la brigade Jesser dans cette région : une section allemande de 22 (ou 23) soldats appartenant au 95ème régiment de sécurité, cantonnée à Ussel, avait été anéantie le 7 juillet 1944 par des maquisards corréziens et auvergnats sur la RN89 dans les gorges du Chavanon à l’ouest de Bourg-Lastic.
Le 15 août 1944, la garnison allemande de Brive, encerclée par les maquis corréziens, capitulait. Son acte de reddition concernait également celle de Tulle, effective le 17. Le soir du 16, la brigade Jesser, cantonnée autour de Clermont-Ferrand, recevait l’ordre de se rendre en Corrèze pour libérer les garnisons d’Egletons et d’Ussel. Cela en la perspective d’ordre de repli général. Les troupes allemandes s’apprêtaient en effet à quitter le massif central à tout moment en raison de l’avancée des alliés parvenus à environ 60 kilomètres de Paris via la Normandie et du second débarquement survenu en Provence le 15 août.
L’ordre donné le 16 août au général Jesser arrivait un peu tard dans le sens où la garnison d’Ussel s’était rendue aux FFI le même jour, situation dont il n’avait probablement pas connaissance. Jesser pouvait encore toutefois sauver la garnison d’Egletons.
Préparation de l’opération
Le chef civil de la zone 3 était un docteur habitant à Bourg-Lastic, « Willy » Mabrut (Léon Wilhem pour son état civil) alias « le tonton » dans la Résistance. Très tôt, il avait organisé les maquis du secteur et les dotations en armes des compagnies de sédentaires formées à Bourg-Lastic et à Messeix. Il avait ensuite assuré la préparation et l’organisation du camp de Saint-Genès-Champespe qui avait accueilli environ 4000 maquisards venus de toute l’Auvergne du 15 mai au 13 juin 1944.
Le chef militaire de la zone 3 était, depuis le 12 août 1944, le capitaine de réserve Alfred Pabiot, instituteur à Messeix. Avant de prendre le commandement de la zone 3, il avait été le chef des sédentaires de Messeix dès 1943 puis commandant de la 1ère compagnie du camp de Saint-Genès-Champespe à compter du 15 mai 1944. La zone 3 était organisée en 5 compagnies de guérillas de 80 combattants chacune environ, et une compagnie hors rang.
L’attaque du pont du Fraisse, à 7 kilomètres à l’est de Bourg-Lastic sur la RN89, fut programmée dès le 16 août. Une section de 23 soldats de la 4ème compagnie qui cantonnait à Tauves (sud de la zone 3) fut désignée pour cette embuscade ciblée sur les derniers véhicules du convoi allemand. Pabiot avait également prévu une autre attaque, à mener sur la tête du convoi, par les 2ème et 3ème compagnies de la zone 3 conjointement avec la demi-brigade de Haute Corrèze, dans les gorges du Chavanon à 5 kilomètres à l’ouest de Bourg-Lastic.
La 4ème compagnie de la zone 3 était commandée par un ancien gendarme, le sous-lieutenant Gaidy, dont nous n’avons pas retrouvé la trace. Il ne participa probablement pas à l’embuscade du pont du Fraisse.
L’embuscade au Pont du Fraisse
Le déplacement des troupes de Jesser de Clermont vers la Haute-Corrèze fut réparti sur les 17 et 18 août et s’effectua, comme prévu, sur la RN89. Ce convoi était constitué du régiment de sûreté motorisé 1000 (Sicherungs-motorisiertes regiment 1000 – SR1000) au complet. Un effectif total d’environ 1500 hommes et 300 véhicules dont des blindés semi-chenillés, des voitures légères découvertes parfois équipées de mitrailleuses, des camions de troupes, des mortiers et des canons anti-aériens camouflés de branchages, prirent la route et se répartirent sur ces deux journées.
Le premier convoi allemand quitta Clermont au petit matin du 17 août. Il s’agissait du 1er bataillon du SR1000 dont la vitesse moyenne était de l’ordre de 10 km/h. Contrairement à ce qu’indiquent plusieurs écrits, le général Jesser n’était pas présent.
Après une longue marche en provenance de Tauves, les combattants de la 4ème compagnie étaient arrivés au Fraisse le soir du 16 août et avaient passé la nuit dans une grange au bord de la RN89 juste au lieu de l’embuscade. Vu l’écrasante supériorité de l’ennemi attendu, ils avaient pour consigne de causer le plus de pertes possibles sur les derniers véhicules du convoi, puis de décrocher. L’assaut fut probablement dirigé par l’adjudant Jean-Louis Bezeault. La section était répartie en trois groupes de combat, chacun disposant d’un fusil mitrailleur. Le reste des hommes était équipé de mitraillettes, de mousquetons et de grenades britanniques « Gammon » explosant à l’impact. Leur tenue était celle du premier régiment de France - c’est-à-dire la tenue de l’armée française d’armistice dont la coupe des effets en tissu avait été revue en 1941 – s’il est correct de généraliser à tous les combattants la tenue que portait Roger Boissier décrite par les autorités lorsque son corps fut retrouvé le 20 août. Cette tenue était donc composée du casque Adrian du modèle 1926 de couleur vert foncé, peut-être agrémenté comme c’était souvent l’usage, d’une croix de Lorraine peinte à l’emplacement habituel de la grenade, de la vareuse et du pantalon kaki modèle 1941.
La topographie du site du pont du Fraisse, sans être aussi accidentée que dans les gorges du Chavanon, était idéale pour ralentir naturellement la progression d’un important convoi et le prendre pour cible. Une centaine de mètres avant d’arriver sur la Clidane en venant de Clermont-Ferrand, la RN89 présentait deux virages consécutifs et resserrés. Le premier virage, vers la droite, ne donnait aucune visibilité car il contournait un éperon rocheux. Un deuxième virage, vers la gauche, menait au pont sur la Clidane au lieu-dit « Le Fraisse ». Après le pont, une côte avec une pente importante et longue de plus d’une centaine de mètres coupait toute possibilité de dégager rapidement.
Deux groupes de combat de 7 à 8 maquisards chacun s’installèrent, camouflés dans la bruyère, sous les sapins surplombant la route. Un troisième groupe de combat fut disposé en contre-bas de la route, dans une situation bien plus vulnérable. René Spako fut volontaire pour un poste très exposé, éclaireur. Après une attente longue de cinq heures et un signal d’attaque donné au jugé pour apprécier les derniers véhicules du convoi, les deux groupes surplombant la route ouvrirent le feu. Il était un peu plus de 10h00. L’effet de surprise et la difficulté à esquiver causa des pertes importantes aux Allemands : une voiture légère et ses occupants, criblés de balles, prit feu. Un camion de troupe explosa. L’équipage d’un side-car tentant de traverser la zone de feu fut tué par balles. Après un violent combat, les premiers obus de mortiers allemands commencèrent à pleuvoir dans les sapins déchiquetés et un avion survola la zone. Cette menace sonna le moment du décrochage. Le groupe FFI installé en contrebas était soumis à une riposte violente de soldats allemands tirant de la route. Ce groupe ne put s’extirper de sa position difficile, excepté Roger Boissier gravement blessé qui alla mourir seul dans un pré de Saint-Sulpice et un autre blessé qui put s’en sortir.
Les sept maquisards tués au pont du Fraisse étaient tous très jeunes. Quatre d’entre eux étaient originaires de Paris ou de la petite couronne, deux du Puy-de-Dôme et un de Marseille. Ils ont tous été déclarés morts pour la France.
Comme l’atteste leur dossier d’homologation FFI, les sergents Maurice Hiégel et Jocelyn Giraudon furent tués au combat.
Robert Horville fut fait prisonnier lors du combat puis fusillé (cf son dossier d’homologation FFI). Une attestation de Willy Mabrut faite après-guerre (et jointe au même dossier) indique qu’il aurait été blessé lors des combats avant d’être pris et exécuté.
Le dossier relatif à Roger Charbonnier conservé aux Archives des Victimes des Conflits Contemporains à Caen contient trois attestations précisant que l’intéressé, grièvement blessé, a été fait prisonnier puis achevé sur place par l’ennemi.
D’après un procès-verbal de gendarmerie du 17 août 1951 rapportant une déclaration de Marcel Battut sinistré à Pierrefitte par l’incendie de sa maison, les deux maquisards René Spako et François Arlaud, furent amenés sur le pas de la porte de sa maison en flammes et y furent fusillés. Leur corps fut retrouvé le lendemain, à moitié calciné. Dans son témoignage sur le déroulé des combats, Louis Juillard indiqua pourtant (en 1981) que René Spako avait été tué à son poste de combat. C’est également ce qu’affirme son dossier d’homologation FFI.
Roger Boissier fut gravement blessé d’une balle à l’œil lors des combats. Il était parvenu à marcher durant plus de 2 kilomètres pour se soustraire à une capture qui l’aurait inévitablement conduit à une exécution. Il fut retrouvé par des bergers sur la commune de Saint-Sulpice le 20 août, décédé des suites de ses blessures. N’étant pas muni de pièce d’identité au moment de la découverte du corps, il fut identifié formellement en 1951 grâce aux éclairages fournis par Jean-Louis Bezeault qui était venu reconnaître, discrètement, le corps de Roger Boissier juste après les combats.
Quant à François Arlaud, il n’était pas membre de la 4ème compagnie AS de la zone 3 mais du 104ème bataillon FTP. Capturé le 15 août à Mezel (63) par les Allemands, il était présent dans le convoi comme otage ou prisonnier.
En synthèse, nous avons deux tués au combat (sergents Giraudon et Hiégel), un décédé des suites de ses blessures (Roger Boissier), trois fusillés sommairement (Arlaud, Charbonnier et Horville) et un pour lequel il est difficile de trancher entre une mort au combat et une exécution sommaire (Spako).
Sur les sept résistants tués au Pont du Fraisse, tous furent initialement inhumés au cimetière de Saint-Julien-Puy-Lavèze, sauf Roger Boissier, à Saint Sulpice puisque son corps avait été retrouvé sur cette commune. René Spako fut inhumé au cimetière des Gannes à Messeix en raison de sa résidence dans cette commune avant son départ au maquis.
Par mesure de représailles avant de reprendre la route, les Allemands incendièrent trois bâtiments près du pont du Fraisse : un corps de ferme appartenant à Laurent Bascoulergue demeurant au Fraisse, commune de Saint-Sulpice dont il était maire, et deux bâtiments appartenant à Marcel Battut demeurant à Pierrefitte, commune de Saint-Julien-Puy-Lavèze, dont sa maison d’habitation.
Quant aux pertes allemandes lors de cette attaque, Alfred Pabiot les estime à 50 tués ou blessés et à 6 véhicules détruits (attestation A. Pabiot datée du 31 janvier 1953 – dossier SHD Vincennes GR 19 P 63 -13).A compter de cette embuscade, la progression du convoi ralentit en raison de la mise en place de patrouilles progressant le long de la RN89 afin de repérer d’éventuelles embuscades lorsque la configuration du terrain le permettait.
L’attaque dans les gorges du Chavanon
Les derniers éléments allemands quittèrent la zone du pont du Fraisse après 11h00, au moment où les véhicules de tête du convoi franchissaient le Chavanon pour pénétrer en Corrèze, environ 10 kilomètres plus loin sur la RN89. Ils subirent dans les gorges une attaque encore plus importante qu’au pont du Fraisse. Les effectifs FFI engagés au Chavanon étaient constitués d’environ 70 maquisards auvergnats et 30 corréziens répartis sur environ 700 mètres le long de la route. Ils bloquèrent là une trentaine de véhicules ennemis. Pris sous le feu et stoppé par un éboulement de rochers provoqué par les FFI corréziens, on espérait que le convoi allait quitter la RN89 pour emprunter une petite route qui lui causerait un important retard. A 13h30, après une reconnaissance aérienne, un canon allemand fut mis en batterie à un kilomètre du pont du Chavanon, côté Puy-de-Dôme, et pilonna le carrefour de Merlines en Corrèze, présumé dangereux. Un obus tomba sur la maison de Paul Vergely et le tua sur le coup. Malgré des pertes significatives en leurs rangs pendant ces combats (au moins 30 Allemands tués ou blessés, 5 prisonniers, 4 véhicules détruits, le blindé de tête endommagé, ainsi que des armes et des munitions récupérées par les maquisards), les Allemands parvinrent à déblayer la route et continuèrent sur la RN89. Ils venaient d’être immobilisés jusqu’à 13h30 au moins. Les troupes de Pabiot ne déplorèrent que deux blessés graves. Il n’y eu aucune perte au sein des maquisards corréziens. A la reprise de son mouvement à travers la Corrèze, le convoi allemand fut accompagné de reconnaissances aériennes et de préparations d’artillerie plus systématiques.
Le souvenir
Les noms de François Arlaud, Roger Charbonnier, Jocelyn Giraudon, Robert Horville, Maurice Hiégel et René Spako sont inscrits sur le monument au mort de Saint-Julien-Puy-Lavèze, ce dernier étant également inscrit sur le monument de Messeix. Le nom de Roger Boissier est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Sulpice.
Un monument en souvenir des combattants tués au pont du Fraisse a été érigé sur le lieu des combats après la Libération. Le nom de Roger Boissier a été ajouté après la construction de la stèle, après que son identité ait été confirmée.
Chaque année, le 17 août, une cérémonie du souvenir est organisée à la stèle commémorative du pont du Fraisse.
Liste des victimes :
ARLAUD François
BOISSIER Roger
CHARBONNIER Roger
GIRAUDON Jocelyn
HIEGEL Maurice
HORVILLE Robert
SPAKO René
SOURCES : SHD à Vincennes. Dossiers d’homologation FFI de F.Arlaud, R. Boissier, R. Charbonnier, J. Giraudon, R. Horville, M. Hiégel, R. Spako, J.-L. Bezeault et Pabiot .— SHD à Vincennes GR 19 P 63-13 .— AVCC Caen, AC 21 P 725348. Dossier de Roger Charbonnier .— « Souvenir du combat du Pont de Fraisse du 17 août 1944 », Bulletin municipal de la commune de Saint-Julien-Puy-Lavèze, avril 1994 .— Témoignage de M. Juillard, Ancien Combattant. – La Montagne, 23 août 2013 et 28 août 2015. — Michelle Serre, La région de La Bourboule et du Mont-Dore pendant la seconde guerre mondiale, Editions La Galipote, 2017 .— Martres Eugènes, L’Auvergne dans la tourmente 1939-1945, éditions de Borée, 2000 .— Louis Le Moigne et Marcel Barbanceys, Sédentaires, réfractaires et maquisards, L’Armée secrète en Haute-Corrèze, 1942-1944, 509 p., Amicale des maquis Armée secrète de Haute-Corrèze, Neuvic, 1979 .— La Barre de Nanteuil (général Hugues de), Historique des unités combattantes de la Résistance (1940-1944), Puy-de-Dôme, Service Historique de la Défense à Vincennes, 1985 .— FFI d’Auvergne - zone de guérilla n°3 .— Journal des opérations du Hauptverbindungsstab (HVS) 588 de Clermont-Ferrand du 12 janvier au 13 septembre 1944 (en allemand) – en ligne – extrait de « TRIAL THE MAJOR WAR CRIMINALS REFORE THE INTERNATIONAL MILITARY TRIBUNAL NUREMBERG 14 NOVEMBER 1945 - 1 OCTOBER 1946 » http://www.loc.gov/rr/frd/Military_Law/pdf/NT_Vol-XXXVII.pdf .—Archives privées (Christophe Grégoire) – état des pertes de la 5ème compagnie du SR1000 .— Témoignage de Louis Juillard : https://saintjulienpuylaveze.fr/un-peu-dhistoire/ .— MémorialGenWeb .— Notice initiale rédigée par Huguette Juniet.
Laurent Battut