Né le 1er février 1900 à Bône (Algérie). mort en action le 21 août 1944 à Romorantin (Loir-et-Cher) ; employé de bureau ; résistant FFI d’origine AS.

Fils de Léon, Émile, Adrien Liébert et d’Amélie, Léonie, Adine Pical, tous deux décédés. Léon, Adrien Liébert était employé de bureau, marié à Louise, Odette Fouré et domiciliés à Le-Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis).
Il s’était engagé dans le maquis Armée secrète de Lassay-sur-Croisne, et dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI). Le 21 août 1944, le gros de la colonne allemande quitta le château de la Flandrinière dans lequel elle avait fait halte le 20 août. Les hommes du maquis AS (Armée secrète) de Lassay-sur-Croisne (Loir-et-Cher), composé d’une dizaine de FFI (Forces françaises de l’Intérieur), surveillaient la route de Blois postés à 3km de Mur-de-Sologne : vers 17h30 arriva la colonne en retraite et Adien Liébert ouvrit le feu sur les soldats allemands qui ripostèrent rapidement et le tuèrent au lieu-dit Beauregard, commune de Lassay-sur-Croisne. La fusillade se poursuivit quelques minutes entre les Allemands et les maquisards qui purent néanmoins décrocher et gagner les bois. Déclaration de décès le 22 août de Henri Segret (FFI) ami du défunt.
Léon Liébert fut reconnu « Mort pour la France ».


Romorantin fin août 1944
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 372328 . — Yves Chauveau-Veauvy, L’été 44 Nord Indre, Sud Loir-et-Cher, 1993. — Transcription N° 3 du registre des décès de Lassay-sur-Croisne.

Michel Gorand

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