GENÈVE Pierre, frère Vulgis-Pierre, alias Panisset
Né le 1er mai 1923 à Seynod (Haute-Savoie), massacré le 5 juin à Ugine (Savoie) ; religieux ; instituteur ; victime civile.
Archives lassaliennes
Fils de Jean-Claude Genève, maçon et Marie Dufournet. Il fut adopté pupille de la Nation en 1935.
Enfant très religieux, Pierre Genève, après avoir été au juvénat des Frères des écoles chrétiennes d’Annecy, entra au noviciat de Caluire (Rhône). En 1939, il devint le C. F. Vulgis-Pierre. En 1942, il est placé à l’école privée de Manigod (Haute-Savoie) pour deux années. Envoyé aux chantiers de jeunesse, il est nommé à son retour au pensionnat de la Motte Servolex (Savoie). Au cours du printemps 1944, convoqué au STO il obtint de rester en France et fut affecté aux aciéries d’Ugine.
Suite à un attentat commis dans cette ville contre des soldats à l’entraînement, le matin du 5 juin 1944, les Allemands interceptèrent peu avant midi le car reliant Annecy à Albertville. Pierre Genève, de retour d’une visite chez sa mère fut arrêté avec les autres hommes qui se trouvaient à bord. Le groupe d’otages fut mitraillé au croisement des nationales 212 et 508 au hameau des Fontaines vers midi quinze. Un document établi par la commune de la Motte Servolex lors du rencensement des personnes domiciliées sur la commune fusillées par les Allemands indique un nom de maquis, Panisset, mais il n’a pas été possible de trouver d’autres éléments concernant une appartenance à un maquis.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Son nom est gravé sur le monument aux morts de Seynod et sur la stèle aux 28 fusillés à Ugine le 5 juin1944.
Enfant très religieux, Pierre Genève, après avoir été au juvénat des Frères des écoles chrétiennes d’Annecy, entra au noviciat de Caluire (Rhône). En 1939, il devint le C. F. Vulgis-Pierre. En 1942, il est placé à l’école privée de Manigod (Haute-Savoie) pour deux années. Envoyé aux chantiers de jeunesse, il est nommé à son retour au pensionnat de la Motte Servolex (Savoie). Au cours du printemps 1944, convoqué au STO il obtint de rester en France et fut affecté aux aciéries d’Ugine.
Suite à un attentat commis dans cette ville contre des soldats à l’entraînement, le matin du 5 juin 1944, les Allemands interceptèrent peu avant midi le car reliant Annecy à Albertville. Pierre Genève, de retour d’une visite chez sa mère fut arrêté avec les autres hommes qui se trouvaient à bord. Le groupe d’otages fut mitraillé au croisement des nationales 212 et 508 au hameau des Fontaines vers midi quinze. Un document établi par la commune de la Motte Servolex lors du rencensement des personnes domiciliées sur la commune fusillées par les Allemands indique un nom de maquis, Panisset, mais il n’a pas été possible de trouver d’autres éléments concernant une appartenance à un maquis.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Son nom est gravé sur le monument aux morts de Seynod et sur la stèle aux 28 fusillés à Ugine le 5 juin1944.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Savoie 1382 W 232 . — Grande fiche, Archives lasalliennes de Lyon. — État civil, mairie de Seynod. — Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009.
Michel Aguettaz
