Né le 19 mai 1921 à Langogne (Lozère), exécuté sommairement le 10 juin 1944 à Langeac (Haute-Loire) ; cheminot ; victime civile.

Fils de Gustave, cheminot, Pierre Monier était marié avec Simone Fournier et résidait avenue Carnot à Langeac. Il était facteur aux écritures pour la SNCF à Langeac (Haute-Loire).
Le 10 juin 1944, en rentrant chez lui, il est mortellement atteint lors d’une opération de police menée par les Allemands à Langeac, visant des soutiens potentiels des maquis. Il était alors près de sortir de la ville. Son beau-frère, Martial Fournier fut blessé de plusieurs balles.
Pierre Breysse, Pierre Lorren et Armand Delcros sont également morts ce même jour à Langeac. Ces crimes ont été commis par le Bataillon Volnat du 75ème RSM commandé alors par le lieutenant-colonel Abel. Plusieurs membres de la Gestapo, dont le français Hector Martin, accompagnaient la colonne.
Le nom de Pierre Monier a été inscrit par la SNCF sur la plaque apposée à la gare de la ville et repris sur celles du Puy-en-Velay et de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Sources

Sources : AVCC Caen, AC 21 P 379602, dossier victime civile pour Pierre Monier (nc). — Thomas Fontaine, (sous la direction de), Cheminots victimes de la répression, 1940-1945 : Mémorial, Paris, éditions Perrin-SNCF, 2017.— Fernand Boyer, Témoins de pierre du sang versé. Les monuments de la résistance en Haute-Loire, Le Puy, éditions de la Société académique, 1983. — Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 92 : crimes de guerre à Langeac. — MémorialGenweb.

Véronique Desormeaux, Hervé Barthélémy

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