LADEVIE Jean, Léger [pseudonyme dans la résistance : Georges]
Né le 10 août 1924 à Saint- Donat (Puy-de-Dôme), exécuté sommairement par fusillade le 29 juin 1944 à Saint-Genès-Champespe (Puy-de-Dôme) ; agriculteur ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Jean est le fils de Jean, Michel, hôtelier et de Marie Mercier ; Il résidait chez ses parents propriétaire de l’Hôtel des Voyageurs à Saint-Genès- Champespe
Jean Ladevie faisait partie d’un groupe de résistants réfugié dans le camp de Saint-Genès-Champespe que dirigeait son père.
Fin juin 1944, une colonne de la brigade Jesser en provenance de Saint Flour (Cantal) se dirigea vers Saint-Genès-Champespe. Elle était destinée à agir contre les maquis du secteur.
Le 29 juin 1944, Jean fut arrêté chez ses parents à l’Hôtel des voyageurs, d’après les témoignages de sa mère et de trois commerçants du village, par des officiers allemands qui ont dans un premier temps emmené son père et sont revenus chercher le fils Jean.
Le corps de Jean et de son père furent retrouvés le 4 juillet 1944 soit quelques jours après l’enlèvement à l’orée du bois de Chavroche à proximité du village. Le docteur mandaté déclara un décès par balles. Il fut établi qu’il avait été fusillé par la Gestapo et très vraisemblablement à titre de représailles son père ayant logé des maquisards.
Il a été reconnu « Mort pour la France , homologué FFI et DIR. Sa période d’homologation comme FFI va du 29 mai au 15 juin 1944.
Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Saint-Donat (Puy de Dôme) et sur le monument aux Morts de Saint-Genès-Champespe (Puy-de-Dôme).
Jean Ladevie faisait partie d’un groupe de résistants réfugié dans le camp de Saint-Genès-Champespe que dirigeait son père.
Fin juin 1944, une colonne de la brigade Jesser en provenance de Saint Flour (Cantal) se dirigea vers Saint-Genès-Champespe. Elle était destinée à agir contre les maquis du secteur.
Le 29 juin 1944, Jean fut arrêté chez ses parents à l’Hôtel des voyageurs, d’après les témoignages de sa mère et de trois commerçants du village, par des officiers allemands qui ont dans un premier temps emmené son père et sont revenus chercher le fils Jean.
Le corps de Jean et de son père furent retrouvés le 4 juillet 1944 soit quelques jours après l’enlèvement à l’orée du bois de Chavroche à proximité du village. Le docteur mandaté déclara un décès par balles. Il fut établi qu’il avait été fusillé par la Gestapo et très vraisemblablement à titre de représailles son père ayant logé des maquisards.
Il a été reconnu « Mort pour la France , homologué FFI et DIR. Sa période d’homologation comme FFI va du 29 mai au 15 juin 1944.
Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Saint-Donat (Puy de Dôme) et sur le monument aux Morts de Saint-Genès-Champespe (Puy-de-Dôme).
Sources
SOURCES : AVCC : AC 21 P 583522 ( dossier non consulté) .— SDH Vincennes GR 16 P 328326 (dossier non consulté ) .— Arch. Dép du Puy de Dôme : 1533 W 40 et 908 W 137 .— Arch. Dép du Puy de Dôme, dossier attribution carte CVR .— MemorialGenweb .— Mémoires des Hommes .— Etat civil de Saint-Donat.
Huguette Juniet
