Né le 22 juin 1917 à Strasbourg (Bas-Rhin), mort par accident (méprise) le 4 septembre 1944 à Étalante (Côte-d’Or) ; résistant du maquis Tarzan et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Rudolphe Barlei entra dans la Résistance au maquis Tarzan affilié au groupe de l’IS Buckmaster puis aux Forces françaises de l’intérieur (FFI). Il appartenait au groupe franc mobile n° 1 et portait le pseudonyme "Le Gorille".
Le 4 septembre 1944 le maquis reçut la mission d’aller récupérer de l’essence dans deux wagons-citernes stationnés en gare d’Is-sur-Tille après avoir neutralisé la vingtaine de soldats allemands qui les gardaient. Trois sections commandées par Jean Kieffer, alias Loup furent chargées de l’opération. Les deux cars emmenant les hommes étaient peints selon les consignes (avec croix de Lorraine sur les ailes, étoile blanche sur le toit) et drapeau tricolore tendu sur le capot afin d’être reconnus par l’aviation alliée. La mission se mit en position de protection près de la ferme de Valbertier, à Is-sur-Tille pour attendre le retour de l’employé devant fournir des renseignements sur les effectifs ennemis stationnés en ville. Malgré les précautions prises les maquisards furent mitraillés par méprise trois fois de suite par l’aviation alliée. Sur un effectif de 40 hommes il y eut 7 tués dont Rudolphe Barlei et 8 blessés graves.
Les tués furent ramenés à Étalante et inhumés dans le cimetière communal le 6 septembre.
L’acte de décès fut dressé le 6 septembre sur la déclaration du capitaine Jean commandant le groupe franc mobile n° 1 Tarzan.
Son nom figure sur le monument aux morts du groupe Tarzan, à Échalot (Côte-d’Or).
Sources

SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or tome IV, Dijon 1997.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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