Né le 18 octobre 1924 à Ostricourt (Nord), mort au combat le 5 septembre 1944 à Chapeau (Allier) ; militaire au sein des gardes républicains ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils de Marius, employé et de Marthe, née Vaillant, ménagère, Henri André était célibataire.
Le 12 janvier 1944 il s’engagea comme volontaire pour 3 ans dans la garde républicaine au sein de l’école de la garde de Guéret (Creuse). En 1944, des unités entières de gendarmerie rejoignent le maquis et plusieurs escadrons constitués en groupements de combat (Groupement Daucourt et Groupement Thiolet) participèrent aux combats de la Libération au sein de la 1ère Armée française. Henri André fut en tant que stagiaire du 2éme Régiment de la Garde affecté au groupement Thiolet le 29 juin 1944.
Son détachement participa aux combats de la Libération en Auvergne. Le 5 septembre 1944, le groupe du sous-lieutenant Louis Collet, avec un détachement de 14 gendarmes du 2éme régiment de Gardes, dont Henri André, tenta de barrer la route départementale 12 aux troupes allemandes et prit position dans la ferme des Mayences sur le commune de Chapeau (Allier). Mais repérés, ils tombèrent dans deux embuscades. Le combat fut très dur. Encerclés, les gendarmes luttèrent durant une heure et demie. À court de munitions, les survivants du détachement furent contraints de déposer les armes. Les blessés furent achevés d’une balle dans la nuque ; les survivants exécutés sur place. Henri André fit partie des victimes. Sur l’état civil de sa commune de naissance il est signalé comme mort à Vichy, le lieu où les décès furent constatés mais il est très vraisemblable qu’il soit mort en réalité à Chapeau.
Reconnu « Mort pour la France », il reçut à titre posthume la Médaille militaire et Croix de guerre 1939-1945 avec palme.
Son nom est gravé sur le monument aux morts d’Oignies (Pas-de-Calais). Sa dépouille est inhumée dans le cimetière d’Oignies. Son nom figure également sur la stèle située dans la cour de la ferme des Mayences à Chapeau (Allier). Son nom a été donné à la 49ème promotion du Centre d’Instruction de Maisons-Alfort (Val-de-Marne).
Sources

Sources : AVCC : AC 21 P 7705. Dossier Henri André (non consulté) .—Thierry Michaud, Histoire de la gendarmerie du Bourbonnais, Puy Guillaume , Adéquat Editions, 2010, 175 p. .— Historique de la 9ème légion de la garde républicaine (1936-1949) .— Raymond Duplan, Dictionnaire des gendarmes morts au cours de la seconde guerre mondiale, Vincennes, SHD, 2008, 385 p. .— État civil Ostricourt.

Thierry Michaud

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