Né le 1er février 1902 à Vienne (Autriche), massacré le 29 juin 1944 à Rillieux (Rillieux-la-Pape, Rhône) ; victime civile et raciale.

Siegfried Prock était réfugié d’Autriche. Il n’y a pas d’autres éléments connus sur son identité. Au moments des faits il était domicilié à l’hôtel du Helder, rue de Marseille à Lyon où il se cachait sous une fausse identité.
Le 28 juin 1944 Philippe Henriot, secrétaire d’État à l’information de Vichy fut abattu à Paris par des résistants qui s’étaient fait passés pour des miliciens. Il y eut des représailles immédiates et à Lyon les miliciens arrêtèrent un certain nombre de juifs. Siegfried Prock fut arrêté à l’hôtel Helder et incarcéré impasse Catelin, dans les locaux de la milice.
Le 29 juin 1944 au matin, Henri Gonnet, un milicien aux ordres de Paul Touvier, fit sortir sept prisonniers juifs de la cellule, dont Siegfried Prock. Les prisonniers furent emmenés dans une camionnette au cimetière de Rillieux et fusillés à la mitraillette contre le mur d’enceinte puis achevés d’une balle dans la nuque vers 6 h 15 du matin.
L’acte de décès le décrit avec des cheveux châtains très clairs, vêtu d’un complet gris clair rayé de blanc et lunettes à grosse monture écaille.
Il est inhumé dans le cimetière de Rillieux-Village, dans une tombe voisine de celle de Claude Ben Zimra, à Rillieux-la-Pape (Rhône).
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945 avec l’orthographe Prook, à Rillieux-la-Pape (Rhône).
Sources

SOURCES : Wikipédia Exécution des sept Juifs au cimetière de Rillieux et biographie.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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