ZEIZIG Émile
Né le 5 novembre 1887 à Sainte-Foy-lès-Lyon(Rhône), massacré le 29 juin 1944 à Rillieux (Rillieux-la-Pape, Rhône) ; commerçant ; victime civile et raciale.
Émile Zeizig était le fils de Bénédict et d’Eugénie Cohen. Il était domicilié à Sainte-Foy-lès-Lyon, 10 place Xavier-Ricard, où il possédait un magasin de nouveautés. Il était marié avec Julienne Lazard.
Le 28 juin 1944 Philippe Henriot, secrétaire d’État à l’information de Vichy fut abattu à Paris par des résistants qui s’étaient fait passés pour des miliciens. Il y eut des représailles immédiates et à Lyon les miliciens arrêtèrent un certain nombre de juifs qui furent incarcérés impasse Catelin, dans les locaux de la milice.
Le 28 au soir, quatre miliciens firent irruption dans le magasin d’Émile Zeizig et le pillèrent. Émile Zeizig fut frappé et emmené pour être incarcéré rue Catelin. Le chef de cette équipe sera reconnu en 1945 par l’épouse d’Émile Zeizig : Il s’agissait de Jean Reynaudon, un des cadres du 2e Service de la milice française, dirigé par Paul Touvier.
Le 29 juin 1944 au matin, Henri Gonnet, un milicien aux ordres de Paul Touvier, fit sortir sept prisonniers juifs de la cellule, dont Émile Zeizig. Les prisonniers furent emmenés dans une camionnette au cimetière de Rillieux et fusillés à la mitraillette contre le mur d’enceinte puis achevés d’une balle dans la nuque vers 6 h 15 du matin.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Son nom sur la stèle commémorative 1939-1945, à Rillieux-la-Pape (Rhône). Une rue de Sainte-Foy-lès-Lyon porte son nom.
Le 28 juin 1944 Philippe Henriot, secrétaire d’État à l’information de Vichy fut abattu à Paris par des résistants qui s’étaient fait passés pour des miliciens. Il y eut des représailles immédiates et à Lyon les miliciens arrêtèrent un certain nombre de juifs qui furent incarcérés impasse Catelin, dans les locaux de la milice.
Le 28 au soir, quatre miliciens firent irruption dans le magasin d’Émile Zeizig et le pillèrent. Émile Zeizig fut frappé et emmené pour être incarcéré rue Catelin. Le chef de cette équipe sera reconnu en 1945 par l’épouse d’Émile Zeizig : Il s’agissait de Jean Reynaudon, un des cadres du 2e Service de la milice française, dirigé par Paul Touvier.
Le 29 juin 1944 au matin, Henri Gonnet, un milicien aux ordres de Paul Touvier, fit sortir sept prisonniers juifs de la cellule, dont Émile Zeizig. Les prisonniers furent emmenés dans une camionnette au cimetière de Rillieux et fusillés à la mitraillette contre le mur d’enceinte puis achevés d’une balle dans la nuque vers 6 h 15 du matin.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Son nom sur la stèle commémorative 1939-1945, à Rillieux-la-Pape (Rhône). Une rue de Sainte-Foy-lès-Lyon porte son nom.
Sources
SOURCES : Wikipédia Exécution des sept Juifs au cimetière de Rillieux et biographie.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy