Né le 12 novembre 1922 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; victime civile.

Hubert, François Dupic
Hubert, François Dupic
crédit : Isabel Val Viga
Tissus Jean Dupic, Oradour-sur-Glane
Tissus Jean Dupic, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Tissus Jean Dupic, Oradour-sur-Glane
Tissus Jean Dupic, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Tissus Jean Dupic, Oradour-sur-Glane
Tissus Jean Dupic, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Tissus Jean Dupic, Oradour-sur-Glane
Tissus Jean Dupic, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Dupic, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Dupic, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Hubert Dupic était le fils de Jean* (né le 25 janvier 1897, à Oradour-sur-Glane), négociant en tissus, (fils de Léonard - dit Pierre* et de son épouse Marie née Teillet), et de son épouse Marie née Couty* (née le 29 août 1902, à Veyrac), servante. Ses parents s’étaient mariés le 29 octobre 1921, à Oradour-sur-Glane.
Il était le neveu de Léonard - dit François* (né le 20 avril 1894) époux de Jeanne Vergnaud*.
Il était domicilié avec sa famille et son grand-père au Bourg d’Oradour-sur-Glane, il y travaillait avec son père qui tenait un commerce de tissus.
« (…) chez ’’Jean Dupic*, tissus et confection’’. Son magasin situé à côté de la mairie et près de l’école des garçons, donnait sur la rue principale. C’était une vaste salle bien éclairée, avec un immense comptoir en bois clair qui servait à présenter et à couper les tissus. Derrière celui-ci, toutes les pièces de tissus colorés étaient exposées sur une haute étagère. Des costumes, des imperméables, des vestes en velours étaient suspendus à des cintres, pareils à des pantins désarticulés. »
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé avec son père et son oncle dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son grand-père fut mitraillé puis brûlé, retrouvé dans le jardin de sa maison, son corps fut identifié. Son mère et sa tante furent brûlées dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Hubert Dupic obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.

Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements. — André Desourteaux et Robert Hébras, Oradour-sur-Glane, Notre Village assassiné, éditons CMD, (p59).

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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