Né le 31 décembre 1924 à Étobon (Haute-Saône), exécuté sommairement le 27 septembre 1944 à Chenebier (Haute-Saône) ; agriculteur ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Pierre Nardin était le fils de Louis et de Rose Mathilde Abry, cultivateurs. Il était célibataire et exerçait le métier de cultivateur à Étobon. Il était le frère de Jean Nardin qui fut exécuté à ses côtés.
Les soldats nazis qui fuyaient devant les troupes alliées, étaient en même temps harcelés par les résistants depuis plusieurs jours. Le 9 septembre 1944 un officier supérieur, probablement un général, fut tué par les maquisards du Chérimont. Le 27 septembre 1944, à Étobon les soldats allemands, en majorité des cosaques décidèrent en représailles de rassembler tous les hommes valides, et de les conduire à Héricourt, afin d’y effectuer des travaux de défense. Mais ils choisirent finalement de s’arrêter avec leurs otages à Chenebier. Vers seize heures 27 d’entre eux dont le pasteur furent chargés dans des charrettes et conduits vers la frontière pour être déportés. Les autres au nombre de 40 furent abattus à la mitraillette par groupes de dix hommes, contre le mur du temple protestant.
Il est inhumé au cimetière communal, à Étobon (Haute-Saône).
Il obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) [dossier SHD Vincennes GR 16 P 440042].
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 des fusillés, à Chenebier, et sur le mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône).
Sources

SOURCES : Maitron des fusillés Chenebier, massacre dit d’Étobon (27 septembre 1944).— Wikipédia et nombreux sites internet.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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