SEGARD Julien, Alfred, Noël, Marius
Né le 21 février 1925 à Abbeville (Somme), exécuté sommairement dans la nuit du 28 au 29 août 1944 au bois de Gentelles à Boves (Somme) ; mécanicien ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP).
Fils d’Alfred, ouvrier d’usine et de Noëlle née Morgand, Julien Ségard résidait chez ses parents 106 cité Saint Charles à Saint-Léger-les-Domart (Somme). Il était mécanicien à l’usine Saint-Frères de Saint-Léger-les-Domart.
Le 10 mai 1943, Julien Ségard s’engagea dans la cinquième compagnie FTP de la Somme nouvellement créée. Avec son ami Henri Emile* et d’autres résistants, il participa au sabotage des installations électriques et téléphoniques des postes de DCA du secteur de Bettencourt-Saint-Ouen (Somme) en décembre 1943 et à l’attaque d’un convoi de canons dans la côte d’Yzeux (Somme) le 12 mai 1944. Le 24 mai 1944, il prit part à la coupure des lignes téléphoniques entre Saint-Ouen (Somme) et Ville-le-Marclet (Somme) en abattant douze poteaux.
Le 29 juillet 1944, Julien Ségard, alors qu’il se rendait en mission avec Henri Emile à Miannay (Somme), fut arrêté par la Felgendarmerie à Abbeville (Somme). Interné d’abord dans cette ville, il fut transféré le 12 août 1944 à la citadelle d’Amiens (Somme). Dans la nuit du 28 au 29 août 1944, il fut emmené, avec 17 autres détenus de la citadelle, au bois de Gentelles à Boves et fusillé.
Le 13 septembre 1944, son père se rendit à la morgue du Nouvel hôpital d’Amiens où il reconnut le corps de son fils. Julien Ségard fut inhumé au cimetière de Saint-Léger-les-Domart où il repose dans la tombe voisine de celle d’Henri Emile.
Julien Ségard reçut la croix de guerre avec étoile d’argent le 10 avril 1947 et la mention « Mort pour la France ». Son nom figure sur la plaque apposée au pied du monument aux morts de Saint-Léger-les-Domart et sur le monument commémoratif des fusillés du bois de Gentelles.
Le 10 mai 1943, Julien Ségard s’engagea dans la cinquième compagnie FTP de la Somme nouvellement créée. Avec son ami Henri Emile* et d’autres résistants, il participa au sabotage des installations électriques et téléphoniques des postes de DCA du secteur de Bettencourt-Saint-Ouen (Somme) en décembre 1943 et à l’attaque d’un convoi de canons dans la côte d’Yzeux (Somme) le 12 mai 1944. Le 24 mai 1944, il prit part à la coupure des lignes téléphoniques entre Saint-Ouen (Somme) et Ville-le-Marclet (Somme) en abattant douze poteaux.
Le 29 juillet 1944, Julien Ségard, alors qu’il se rendait en mission avec Henri Emile à Miannay (Somme), fut arrêté par la Felgendarmerie à Abbeville (Somme). Interné d’abord dans cette ville, il fut transféré le 12 août 1944 à la citadelle d’Amiens (Somme). Dans la nuit du 28 au 29 août 1944, il fut emmené, avec 17 autres détenus de la citadelle, au bois de Gentelles à Boves et fusillé.
Le 13 septembre 1944, son père se rendit à la morgue du Nouvel hôpital d’Amiens où il reconnut le corps de son fils. Julien Ségard fut inhumé au cimetière de Saint-Léger-les-Domart où il repose dans la tombe voisine de celle d’Henri Emile.
Julien Ségard reçut la croix de guerre avec étoile d’argent le 10 avril 1947 et la mention « Mort pour la France ». Son nom figure sur la plaque apposée au pied du monument aux morts de Saint-Léger-les-Domart et sur le monument commémoratif des fusillés du bois de Gentelles.
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, 16 P 543 024, Arch. Dép. Somme, 1196 W 914 — Les Fusillés de Gentelles, Association Villers-Bretonneux Mémoire, 2007, DVD La Résistance dans la Somme, AERI 80, 2018 — Etat-civil.
Daniel Pillon, Catherine Roussel