ENGIEL Raymond, David
Né le 24 juin 1933 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; victime civile d’origine juive.
La famille était réfugiée en Haute-Vienne. Il aurait résidé avec sa mère à Veyrac au lieu-dit La Barre de Veyrac et à Cieux.
Raymond Engiel, enfant juif, était domicilié à La Croix du Bois de Loup, à Oradour-sur-Glane, caché par Martial Machefer, chez Madame Bertrand.
« (…) Un autre famille juive habitant La Barre, également en bordure de la route nationale 141, à dispersé ses quatre enfants. L’aîné, Raymond Engiel*, placé dans une ferme du hameau de Dieulidou, commune d’Oradour-sur-Glane, est à l’école dans le Bourg. Ces enfants devaient être plus en sécurité à Oradour-sur-Glane qu’à La Barre. »
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlé dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Raymond Engiel obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa mère trouva la mort le 15 juillet 1944 lors du mitraillage d’un tramway par un avion allemand dans la commune de Cieux. Son père semble avoir survécu à la guerre et aux persécutions.
Voir Oradour-sur-Glane
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès. — Documents du Mémorial de la Shoah-CDJC. — Jean-Jacques Fouché, Oradour, éditions Liona Levi, piccolo histoire (p140). — Informations sur la fiche de renseignement de disparu de Raymond Engiel.
Dominique Tantin, Isabel Val Viga