Née le 5 juillet 1873 à Nieul (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; victime civile.

Redon Marie Fanny
Redon Marie Fanny
crédit : Isabel Val Viga
Marie Redon était la fille de Pierre (né le 18 mars 1830 et décédé le 24 avril 1904, à Nieul), forgeron, et de son épouse Marie née Saumon (née le 22 janvier 1828, à La Rochefoucauld, Charente et décédée le 3 mars 1909, à Chaptelat). Ses parents s’étaient mariés le 27 juillet 1865 à Nieul. Son père était veuf en première noces de Jeanne Ducourtieux (née le 15 février 1835, à Compreignac et décédée le 13 avril 1863, à Nieul), qu’il avait épousé le 3 juillet 1856 à Compreignac. Sa mère était veuve en premières noces d’Antoine Roussy (né le 29 septembre 1829, à Saint-Gence et décédé le 30 octobre 1861, à Saint-Jouvent), tailleur d’habits, qu’elle avait épousée le 18 avril 1855 à Nieul.
Elle était la cadette d’une fratrie de trois enfants, Élisabeth (née le 24 novembre 1857, à Nieul et décédée le 17 novembre 1932, à Oradour-sur-Glane) veuve de Joseph Malivert et épouse de Joseph Beaubreuil, Antoine (né le 22 février 1862, à Nieul) veuf de Jeantaud Marie et époux de Jeanne Beyrand.
Le 2 avril 1891 à Chaptelat, elle épousa Jean Fumet (né le 1er mai 1868 et décédé le 14 mars 1900, à Chaptelat), boucher.
Devenue veuve, elle épousa en secondes noces le 16 décembre 1905 à Chaptelat, Edmond Louis François Brodeaux (né le 15 novembre 1875, à Saint-Paul), sergent au 7e régiment d’infanterie coloniale à Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), ils divorcèrent le 21 juillet 1916. Edmond épousera en secondes noces le 15 septembre 1917 à Limoges, Adèle Marie Michon (née le 7 février 1881, à Limoges).
Elle était la tante de de Jeanne Beaubreuil* épouse de Mathieu Mercier* et parents de René Georges*, fille de sa demi-sœur.
Elle était domiciliée à Oradour-sur-Glane.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa nièce, une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son petit-neveu, son neveu par alliance et une partie de sa famille furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Marie Redon obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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