Née le 11 février 1901 à Saulgond (Charente), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; servante ; victime civile.

Courtier Martial Picat, Oradour-sur-Glane
Courtier Martial Picat, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Courtier Martial Picat, Oradour-sur-Glane
Courtier Martial Picat, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Ferme de L'Auze, Oradour-sur-Glane
Ferme de L’Auze, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Ferme de L'Auze, Oradour-sur-Glane
Ferme de L’Auze, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Ferme de L'Auze, Oradour-sur-Glane
Ferme de L’Auze, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Ferme de L'Auze, Oradour-sur-Glane
Ferme de L’Auze, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
fosse commune Ferme de L'Auze, Oradour-sur-Glane
fosse commune Ferme de L’Auze, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Marie Vergnaud était la fille de Jean (né le 14 novembre 1869, à Saint-Maurice-des-Lions et décédé le 4 février 1905, à Saulgond, Charente), domestique agricole, et de son épouse Catherine née Gensac (née le 1er octobre 1878, à Saulgond, Charente), servante, domiciliés au lieu-dit Benéteix, commune de Saulgond (Charente). Ses parents s’étaient mariés le 26 février 1900 à Saulgond (Charente).
Elle avait une sœur cadette, Marie Louise (née le 17 mars 1904, à Saulgond) épouse de Jean Lavauzelle.
Elle était au recensement de 1936, servante chez Martial Charles Maurice Albert Picat et son épouse Léonie Marthe née Vergnaud, domiciliés au Bourg d’Oradour-sur-Glane, également exploitant de la ferme de L’Auze.
Le 10 juin 1944, la ferme de l’Auze, fut l’un des lieux choisit par les Allemands pour cacher dans le puits, faisant office de fosse commune, le corps de leurs victimes, le nombre est aujourd’hui encore inconnu. Un corps y put cependant être identifié celui de Marie Leid.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa patronne et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son patron fut mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Marie Vergnaud obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa sœur décède le 28 octobre 1983 à Saulgond (Charente).
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Michel Thébault, Isabel Val Viga

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