Né le 25 octobre 1921 à Vy-lès-Filain (Haute-Saône), exécuté sommairement le 26 septembre 1944 à Errevet (Haute-Saône) : cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Léon Marconot était le fils de Paul Eugène, âgé de 44 ans, journalier et de Jeanne Marie Floris Delamadeleine, âgée de 40 ans, sans profession. Il se maria le 29 novembre 1941 à Errevet (Haute-Saône) avec Hélène Valentine Jardot dont il eut un enfant. Il était domicilié à Bas-Évette (aujourd’hui Évette-Salbert, Haute-Saône).
Il fut embauché à la SNCF le 4 avril 1943 comme manœuvre à l’essai à l’Entretien de Belfort.
Il entra dans la Résistance pour participer aux combats de la Libération en rejoignant le maquis de la Haute-Planche, dans la compagnie de commandement du commandant Pierre Dufay, groupement TB. Il fut arrêté par les Allemands au cours d’une mission de ravitaillement le 25 septembre 1944 et trouvé avec des armes sur lui. Fait prisonnier, il fut conduit dans une ferme et torturé pendant toute une nuit pour lui faire donner des renseignements mais il ne parla pas. Le lendemain il sera fusillé au lieu-dit Le Goulet, à Errevet (Haute-Saône), le jour même où la dissolution du maquis était décidée par le commandant Dufay.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de naissance le 12 avril 1957 et le titre d’"Interné résistant" (DIR). Il fut décoré à titre posthume de la Croix de guerre avec étoile de vermeil.
Son nom figure sur le monument aux morts et sur la stèle commémorative érigée à sa mémoire, à Errevet (Haute-Saône), sur le monument aux morts du dépôt et la plaque commémorative SNCF en gare, à Belfort et sur le monument aux morts, à Évette-Salbert (Territoire-de-Belfort).
Sources

SOURCES : Hervé Barthélémy et Henri Dropsy dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017.— Biographie dans "Rail et Mémoire"— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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