Né le 25 avril 1878 à Saint-Claude (Jura), massacré le 25 août 1944 à Lons-le-Saunier (Jura) ; victime civile.

Georges Bourgeat était le fils de Faustin et de Léontine Félicie Charpiot. Il était marié avec Antonia Gros et domicilié 28 rue des Écoles, à Lons-le-Saunier (Jura). Il exerçait le métier de comptable.
Dans la nuit du 24 au 25 août 1944, les jeunes jurassiens des Forces françaises libres (FFL) verrouillèrent les entrées de la ville de Lons-Saunier et passèrent à l’attaque vers 2h30 du matin contre les troupes d’occupation. De violents combats auront lieu dans le quartier de la gare où se trouvaient la Felgendarmerie et la Kommandantur, ainsi qu’aux environs de la place Bichat et du cimetière. Six résistants furent tués pendant le combat. Les Allemands paniqués décidèrent de s’enfuir mais s’en prirent la population, pillant, incendiant et massacrant au passage. La rue des Écoles fut une de leurs cibles. Treize habitants furent massacrés, martyrisés et jetés dans les flammes. Georges Bourgeat décéda en son domicile le 25 août 1944 à sept heures du matin.
Les funérailles des victimes eurent lieu le 30 août à seize heures.
Georges Bourgeat est inhumé au cimetière communal, à Lons-le-Saunier (Jura).
Il obtint la mention « Mort pour la France » suivant avis du ministère des Anciens combattants en date du 3 avril 1948.
Son nom figure sur la plaque 1939-1945 de la rue des Écoles et sur le monument aux morts, à Lons-le-Saunier (Jura).
Sources

SOURCES : Journal "Le Progrès du Jura" du 25 août 2015 Le 25 août 1944, Lons se réveille libérée.— Ville de Lons-le-Saunier 25 août 1944 : Lons s’est souvenue, article publié le 27 août 2018.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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