Né le 31 août 1899 à Bastia (Corse), exécuté sommairement le 21 août 1944 aux [Les] Rousses (Jura) ; docteur en médecine ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Henri Creisson était le fils de Charles Joachim, ingénieur civil et de Marie Jéromine Mannoni, sans profession. Il était veuf en premières noces de Suzanne Marguerite Martel et marié en secondes noces avec Yvonne Marie Louise Henriette Doua.
Il était diplômé de la faculté de Médecine de Toulouse et exerçait la profession de docteur en médecine. Il vécut à Nice puis entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Dès le début du mois d’août 1944, les maquis tentèrent de libérer le secteur et de couper la retraite aux unités d’occupation. Le 21 août, deux colonnes allemandes en provenance de Gex et de Morez se dirigèrent vers les Rousses pour y faire jonction. Dix-sept maisons furent incendiées. Quinze habitants des Rousses furent pris en otage et collés contre un mur. Certains tentèrent de s’échapper. Quelques-uns réussirent. Le docteur Creisson jeta son sac médical sur la route pour foncer sur les soldats. Il réussit à sauter sur la voie du tram mais fut abattu d’une balle explosive dans le dos en contre bas de la RN 5, aux Rousses (Jura).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative de l’église Saint-François d’Assise, sur la plaque commémorative 1939-1945 du Lycée Masséna, à Nice (Alpes-Maritimes), sur la plaque commémorative du Lycée Jean Nicoli, à Bastia (Corse), sur la stèle commémorative, sur le monument commémoratif et sur le monument aux morts des martyrs de 1944, aux Rousses (Jura), et sur la plaque commémorative 1939-1945 de la faculté de Médecine de Paris-Descartes, à Paris (VIe arr.)
Sources

SOURCES : La Croix Jurassienne du 17 mars 1945 et Bulletin municipal des Rousses, 21 et 22 août 1944 : les journées tragiques des Rousses.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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