COLLET Roger, Francis, Marie, René
Né le 10 avril 1925 à Saint-Vincent-des- Landes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), mort en action le 11 juillet 1944 à Sion-les-Mines (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; maquisard de Saffré.
Fils de Jean Collet et de Françoise Chermet, célibataire, Roger Collet était cordonnier à Saint-Vincent-des-Landes.
Pour échapper au STO, il se cacha puis rejoignit le maquis de Saffré où il prit le pseudonyme de Rouget de Lisle. Lors de l’attaque massive du maquis le 28 juin 1944 par deux mille soldats allemands aidés d’auxiliaires français, il réussit à s’échapper.
Roger Collet et une quinzaine de jeunes résistants conduits par le lieutenant James Linard se cachaient chez un ami de celui-ci le minotier Roger Michel, au moulin du Pont dans le bois de la Hunaudière en Sion-les-Mines, commune éloignée des axes de communication
Le rescapé Pierre Gaultier témoigna auprès d’Étienne Gasche que se croyant en lieu sûr, une quinzaine d’entre eux ne prit pas de précautions particulières dans leurs déplacements. C’est au croisement des deux chemins appelés La Brosse que le 11 juillet 1944 sur dénonciation, quarante soldats allemands en embuscade mitraillèrent le petit groupe sans défense. Quatre furent tués : Louis Deneuil, Robert Gatineau, Paul Le Bordais, Roger Collet et et quatre furent blessés dont son frère Auguste Collet qui eut la vie sauve grâce à un cultivateur qui le transporta. Raymond Lebordais et Eugène Evain moururent en déportation.
Roger Collet a été reconnu Mort pour la France, statut militaire, et homologué FFI.
Son nom est gravé sur la stèle à la Brosse en Sion-les-Mines et sur le monument du maquis de Saffré.
SAFFRÉ- SAINT-HERBLAIN (Loire-Atlantique) : 28-29 juin 1944
Pour échapper au STO, il se cacha puis rejoignit le maquis de Saffré où il prit le pseudonyme de Rouget de Lisle. Lors de l’attaque massive du maquis le 28 juin 1944 par deux mille soldats allemands aidés d’auxiliaires français, il réussit à s’échapper.
Roger Collet et une quinzaine de jeunes résistants conduits par le lieutenant James Linard se cachaient chez un ami de celui-ci le minotier Roger Michel, au moulin du Pont dans le bois de la Hunaudière en Sion-les-Mines, commune éloignée des axes de communication
Le rescapé Pierre Gaultier témoigna auprès d’Étienne Gasche que se croyant en lieu sûr, une quinzaine d’entre eux ne prit pas de précautions particulières dans leurs déplacements. C’est au croisement des deux chemins appelés La Brosse que le 11 juillet 1944 sur dénonciation, quarante soldats allemands en embuscade mitraillèrent le petit groupe sans défense. Quatre furent tués : Louis Deneuil, Robert Gatineau, Paul Le Bordais, Roger Collet et et quatre furent blessés dont son frère Auguste Collet qui eut la vie sauve grâce à un cultivateur qui le transporta. Raymond Lebordais et Eugène Evain moururent en déportation.
Roger Collet a été reconnu Mort pour la France, statut militaire, et homologué FFI.
Son nom est gravé sur la stèle à la Brosse en Sion-les-Mines et sur le monument du maquis de Saffré.
SAFFRÉ- SAINT-HERBLAIN (Loire-Atlantique) : 28-29 juin 1944
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Loire-Atlantique, 270 W 476 ; 305 J 3.— AVCC, Caen, AC 21P 47347 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16P 137504 (nc). — Étienne Gasche Saffré, le 28 juin 1944 : la mémoire des maquisardsp 148, Coiffard, 2012. — Site Internet Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb.
Claude Pennetier, Annie Pennetier
