Né le 11 avril 1897 à Gourdon (Lot), exécuté sommairement le 30 juin 1944, au lieu-dit Pont de Nuzéjouls, commune de Boissières (Lot) ; quincaillier ; résistant FFI.

Auguste Sisterne était le fils de François, employé de commerce, et d’Henriette Bigotteau. Il épousa Marie-Louise Laval et le couple résidait à Gourdon.
Mobilisé d’août 1916 à septembre 1919, dans les 122e puis 136e RI, Auguste Sisterne fut blessé les 13 juin et 8 juillet 1918.
Il fit partie des vingt-deux otages arrêtés à Gourdon et exécutés sommairement par un détachement de la Wehrmacht et de la Sipo-SD le 30 juin 1944, vers 17h 30, au lieu-dit Pont de Nuzéjouls, commune de Boissières (Lot). Auguste Sisterne fut homologué résistant mais il aurait été pris à la place d’un autre quincailler, recherché mais introuvable.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Gourdon et sur le monument de Boissières. La mention Mort pour la France lui fut attribuée par une décision du 28 août 1945.


Voir Boissières (Lot), Pont de Nuzéjouls, 30 juin 1944
Sources

SOURCES : Archives du musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot, Cahors. — État civil. — Michel Chabaud, Le 30 juin 1944 à Boissières…, Boissières, dactylographié, 1994. — Registre matricule en ligne. — À consulter ultérieurement : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, AC 21 P 161041.

Anne Verdet, Dominique Tantin

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