GÉLAIN Bernard
Né le 9 janvier 1928 à Saint-Pol-sur-Mer (Nord), commune auj. fusionnée avec Dunkerque, massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; victime civile.
Bernard Gélain était le fils d’Alexandre Louis Placide ( né le 25 décembre 1886, Thiant et décédé le 10 décembre 1936, à Hazebrouck, Nord), docteur en médecine à Saint-Pol-sur-Mer, et de son épouse Yvonne née Decanter* (née le 17 juillet 1892, Merris). Ses parents s’étaient mariés le 8 février 1922 à Merris (Nord).
Il était le cadet d’une fratrie de trois enfants, Marie-Louise* (née le 18 décembre 1923), Charles Alexandre (né le 23 juin 1925), tous les deux nés à Saint-Pol-sur-Mer.
Devenue veuve, sa mère cède le cabinet médical et s’installe à Dunkerque où leur maison fut détruite en 1940. Ils se réfugièrent alors à Oradour-sur-Glane.
Son frère Charles Alexandre, échappa au massacre, étudiant en première année de médecine, il était à Limoges.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Sa mère et sa sœur furent brûlées dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Berard Gélain obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son frère décède le 21 juin 1986 à Tourcoing (Nord).
Voir Oradour-sur-Glane
Il était le cadet d’une fratrie de trois enfants, Marie-Louise* (née le 18 décembre 1923), Charles Alexandre (né le 23 juin 1925), tous les deux nés à Saint-Pol-sur-Mer.
Devenue veuve, sa mère cède le cabinet médical et s’installe à Dunkerque où leur maison fut détruite en 1940. Ils se réfugièrent alors à Oradour-sur-Glane.
Son frère Charles Alexandre, échappa au massacre, étudiant en première année de médecine, il était à Limoges.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Sa mère et sa sœur furent brûlées dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Berard Gélain obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son frère décède le 21 juin 1986 à Tourcoing (Nord).
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil du Nord, actes de naissances, mariages, décès.
Dominique Tantin, Isabel Val Viga
