Né le 8 juin 1914 au Cannet (Alpes-Maritimes), mort par accident le 30 août 1944 à Sainte-Consorce (Rhône) ; GMR ; Franc-tireur et partisan de la Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) du maquis de la Croix du Ban.

Donat Dalmasso, fils de Sebastiano Dalmasso, jardinier, et de Margherita Tosello, naquit au domicile de ses parents dans le quartier de l’Olivet. Ses parents étaient des Italiens originaires de Limone Piemonte. Le 22 avril 1939, il se maria avec Josette, Marie Gordelon au Cannet (Alpes-Maritimes). Donat Dalmasso faisait partie des Groupes mobiles de réserve (GMR).
Il intégra le maquis FTP-MOI de la Croix du Ban (Rhône). Probablement fut-il recruté lors de l’action du 16 août 1944 menée par les FTP-MOI contre l’école Édouard Herriot, 157 rue Bataille (Lyon, VIIIe arr.). Lors de cette opération de récupération d’armes une soixantaine de GMR rallièrent la Résistance.
Le 19 août 1944, les deux compagnies du maquis de la Croix du Ban se dirigèrent vers Craponne (Rhône). Les FTP-MOI occupèrent ce village le 25 août. Souhaitant sans doute rejoindre leurs camarades qui combattaient à Villeurbanne, ils continuèrent leur progression vers Lyon en passant par Tassin-la-Demi-Lune. Là, ils furent bloqués par une importante unité allemande. Les maquisards se replièrent sur Craponne. Ils reçurent l’ordre du commandement des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) de conserver leurs positions puis de les élargir vers d’autres villages. Le 28 août, ils libérèrent Sainte-Consorce (Rhône) et firent des incursions en direction de la route nationale Lyon-Paris. Le matin du 30 août, à Sainte-Consorce, Donat Dalmasso et dix autres camarades FTP furent tués par erreur lors d’un bombardement allié.
Donat Dalmasso fut homologué FFI. Il fut reconnu Mort pour la France, des suites d’un bombardement. Son nom apparaît sur le monument aux morts du Cannet, sur la plaque 1939-1945 située dans l’église du Cannet, sur une plaque commémorative à Sainte-Consorce et dans une liste des fonctionnaires de la Sûreté nationale Morts pour la France exposée au Mémorial Citoyen à Mâcon (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 31J6.— Amicale des anciens Francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre immigrée (FTP-MOI), Région Rhône-Alpes, Carmagnole Liberté, 1995.— Mémorial Genweb.— Mémoire des hommes.— Site Internet Geneanet.— État civil.

Jean-Sébastien Chorin

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