GEORGES Hélène
Née le 8 avril 1924 à Cieux (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; victime civile.
Hélène Georges était la fille de Junien (né le 26 août 1885, à Oradour-sur-Glane), et de son épouse Anne née Villeforceix (née le 1er août 1901, à Cieux), cultivateurs à Cieux. Ses parents s’étaient mariés le 3 décembre 1921 à Oradour-sur-Glane.
Elle était la deuxième d’une fratrie de trois enfants, Mari-Louise (née le 9 septembre 1922, à Oradour-sur-Glane), Jean Roger (né le 12 février 1926, à Cieux).
Ses parents, sa sœur et son frère échappèrent au massacre, habitant Orbagnac à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Hélène Georges était de passage au Bourg d’Oradour-sur-Glane, pour le ravitaillement.
« Hélène Georges, d’Orbagnac, se rend aussi à Oradour, comme souvent le samedi, pour faire des provisions. Madame Rouffanche, l’unique rescapée de l’église, l’aperçoit à son arrivée dans le lieu Saint. Elle dira qu’elle a été la dernière personne à y entrer, et qu’elle semblait sans crainte. Pourtant elle avait une véritable terreur des Allemands. Un jour en promenade à Limoges, e compagnie de sa sœur et d’une amie, un Allemand s’était adressé à elles ; il demandait simplement le nom d’une rue. Prise de panique à la seule vue du soldat, elle avait fui à toutes jambes, et sa sœur avait eu beaucoup de difficulté à la rejoindre. »
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Hélène George obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Ses parents, sa sœur et son frère, seront des habitants du village provisoire.
Sa mère décède le 10 septembre 1983 à Saint-Junien.
Voir Oradour-sur-Glane
Elle était la deuxième d’une fratrie de trois enfants, Mari-Louise (née le 9 septembre 1922, à Oradour-sur-Glane), Jean Roger (né le 12 février 1926, à Cieux).
Ses parents, sa sœur et son frère échappèrent au massacre, habitant Orbagnac à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Hélène Georges était de passage au Bourg d’Oradour-sur-Glane, pour le ravitaillement.
« Hélène Georges, d’Orbagnac, se rend aussi à Oradour, comme souvent le samedi, pour faire des provisions. Madame Rouffanche, l’unique rescapée de l’église, l’aperçoit à son arrivée dans le lieu Saint. Elle dira qu’elle a été la dernière personne à y entrer, et qu’elle semblait sans crainte. Pourtant elle avait une véritable terreur des Allemands. Un jour en promenade à Limoges, e compagnie de sa sœur et d’une amie, un Allemand s’était adressé à elles ; il demandait simplement le nom d’une rue. Prise de panique à la seule vue du soldat, elle avait fui à toutes jambes, et sa sœur avait eu beaucoup de difficulté à la rejoindre. »
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Hélène George obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Ses parents, sa sœur et son frère, seront des habitants du village provisoire.
Sa mère décède le 10 septembre 1983 à Saint-Junien.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements. — Albert Valade, Oradour, 10 juin 1944, la page de catéchisme, éditions de la Veytizou sarl (p63).
Dominique Tantin, Isabel Val Viga
