Née le 19 juin 1908 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; gantière ; victime civile.

Marie Louise Jeanne Germaine Giroux
Marie Louise Jeanne Germaine Giroux
crédit : MémorialGenWeb
plaque famille Joyeux - Giroux, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Joyeux - Giroux, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Marie Louise Giroux était la fille de Pierre* (né le 29 novembre 1867, à Oradour-sur-Glane), scieur de long, et de son épouse Françoise née Raynaud (née le 26 septembre 1875 et décédée le 23 août 1934, à Oradour-sur-Glane), sans profession. Ses parents s’étaient mariés le 1er juin 1907 à Oradour-sur-Glane. Son père était veuf en premières noces de Marie Pimpin (né le 17 août 1873 et décédée le 1er février 1905, à Oradour-sur-Glane), qu’il avait épousé le 13 juillet 1889 à Oradour-sur-Glane, et sa mère veuve en premières noces d’Étienne Leboutet (né le 26 mars 1868, à Saint-Victurnien et décédé le 19 août 1905, à Oradour-sur-Glane), qu’elle avait épousée le 21 avril 1894 à Oradour-sur-Glane.
Elle était la cadette d’une fratrie de trois enfants, Catherine Marie (née le 4 avril 1892, à Oradour-sur-Glane) épouse de François Chapelot, Pierre Henri (né le 29 mars 1898, à Oradour-sur-Glane) époux de Marie Boutet, nés de la première union de son père.
Le 22 juin 1929 à Oradour-sur-Glane, elle épousa Antonin Joyeux* (né le 23 août 1904, à Oradour-sur-Glane), scieur de long, fils de Joseph Joyeux et de son épouse Jeanne née Sathouny*. De cette union naquirent trois enfants, Marie Jeanne (née le 1er novembre 1931 et décédée en 1937), Henri Jean* (né le 6 février 1939), Roger Antonin* (né le 15 mars 1940), à Oradour-sur-Glane.
Elle était la belle-sœur de Marguerite Joyeux épouse d’André Benjamin Machenaud*, parents de Denise Jeanne*, Pierre Joyeux époux de Catherine Laplaud, et Pierre Eugène époux de Marie Louise Ribière.
Au recensement de 1936, Antonin Joyeux* était employé de commerce pour Mr Dupic*, et habitait le Bourg d’Oradour-sur-Glane avec sa famille et son beau-père.
En 1944, la famille était domiciliée au Vignaud, à Oradour-sur-Glane.
Son beau-frère Pierre Eugène et son épouse échappèrent au massacre, habitant Les Bordes à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec ses enfants, sa belle-mère, sa nièce et sa cousine Michèle Vauchamp et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son époux et son beau-frère furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés, le corps de son époux fut identifié. Son père fut probablement tué à son domicile, mais son corps ne fut pas identifié.
« Lors des recherches des soldats dans les maisons du village, aucune pitié n’est accordé aux vieillards ou aux malades. Les SS ont pénétré dans la chambre où Pierre Giroux*, un paralytique de soixante-dix-sept ans, gît sur son lit. Ils ressortent sans emmener l’homme. »
Marie-Louise Giroux obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements. — Marielle Larriaga, Oradour-sur-Glane,10 juin 1944, éditions des traboules (p81).

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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