Né le 2 mars 1900 à Cahors (anciennement Pradines, Lot), massacré le 30 juin 1944 à Boissières (Lot), au lieu-dit Pont de Nuzéjouls ; directeur du cours complémentaire de Gourdon ; victime civile.

Daniel Roques était le fils de Guillaume, menuisier, et de Victorine Hébrard. Il habitait Gourdon et s’était marié en août 1923 avec Jeanne Longpech, née le 7 juillet 1902, institutrice, résidant à Soulomès (Lot). Ils eurent une fille, Geneviève, née le 31 août 1924. Elle fut déclarée pupille de la Nation le 4 décembre 1944.
Il subit une première vérification d’identité, avec deux de ses collègues, le 28 juin après-midi, dans son établissement.
C’est le 29 juin, au moment du rassemblement des hommes sur la place, qu’il fut arrêté. Il fit partie des vingt-deux otages, arrêtés à Gourdon, et exécutés sommairement par un détachement de la Wehrmacht et de la Sipo-SD le 30 juin 1944, vers 17h 30, au lieu-dit Pont de Nuzéjouls, commune de Boissières (Lot).
Une rue de sa commune natale, son école maternelle et primaire et une salle de spectacle portent son nom. L’école est le terminus d’une ligne de bus venant de Cahors qui porte donc son nom. Une école primaire de Gourdon également, 11 rue Gustave Larroumet, adresse de son ancienne école.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par décision du 26 juin 1945.
Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Gourdon et sur le monument de Boissières.


Voir Boissières (Lot), Pont de Nuzéjouls, 30 juin 1944
Sources

SOURCES : Musée de la Résistance, de la Libération et de la Déportation, Cahors. — État civil. — Michel Chabaud, Le 30 juin 1944 à Boissières…, Boissières, dactylographié, 1994.

Anne Verdet

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