JUDE Marie-Louise [épouse BARDET]

Marie-Louise Jude était la fille de Pierre (né le 16 mars 1887, à Cognac-la-forêt et décédé le 8 mai 1977, à Saint-Junien), cultivateur, et de son épouse Marie née Colombier (née le 8 mai 1888, à Champagnac et décédée le 2 mai 1929, à Veyrac), servante. Ses parents s’étaient mariés le 2 septembre 1905 à Saint-Martin-de-Jussac.
Le 3 décembre 1932 à Oradour-sur-Glane, elle épousa Jean Bardet (né le 8 mai 1909, à Oradour-sur-Glane), puisatier-carrier, fils de Léonard et Marie-Claire née Melledent. De cette union naquirent trois enfants, Hubert (né le 4 août 1937), André (né le 4 juin 1940), et René (né le 31 janvier 1944), tous nés à Oradour-sur-Glane.
Elle était domiciliée au Bourg d’Oradour-sur-Glane avec sa famille.
Son époux échappa au massacre, il travaillait au hameau des Grattes, à Oradour-sur-Glane, chez Mr Georges.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec ses enfants, sa belle-mère et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son beau-père fut mitraillé puis brûlé dans la grange Beaulieu, son corps fut identifié. Une partie de sa famille furent mitraillés et brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Marie-Louise Jude obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son époux se remaria le 23 avril 1946 à Oradour-sur-Glane, avec Noémie Melon, et il décéda le 17 juillet 1983 à Limoges. 

Voir Oradour-sur-Glane