Née le 20 novembre 1887 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; cultivatrice, gantière ; victime civile.

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Anne Lagrogerie
crédit : Isabel Val Viga
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Coiffeuse Marcelle Petit
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Coiffeuse Marcelle Petit
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Coiffeuse Marcelle Petit
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Coiffeuse Marcelle Petit
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plaque famille Lagrogerie - Petit, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Anne Lagrogerie était la fille de François (né le 6 mars 1861 et décédé le 18 mai 1939, à Oradour-sur-Glane), et de son épouse Marguerite née Chaleix (née le 28 mai 1863 et décédée le 6 mars 1944, à Oradour-sur-Glane), cultivateurs, domiciliés à la Croix du Merle. Ses parents s’étaient mariés le 3 février 1887, à Oradour-sur-Glane.
Elle était l’aînée d’une fratrie de quatre enfants, Marie (née le 31 janvier 1889) épouse de Pierre Monnerie, Martial (né le 5 mai 1891) époux de Marie Comte, Joseph (né le 13 mai 1899) époux de Marie-Louise Meilhac, tous nés à Oradour-sur-Glane.
Le 18 mars 1911 à Oradour-sur-Glane, elle épousa Pierre Petit (né le 31 mars 1886, à Oradour-sur-Glane). De cette union naquit un garçon François (né le 18 octobre 1912, à Oradour-sur-Glane) époux de Marie Madeleine Salesse.
Pierre Petit, mobilisé dans le 326e régiment d’infanterie, fut porté disparu le 28 août 1914 à Yoncq (ou) la Besace (Ardennes), date du décès retenue par le jugement déclaratif du tribunal de Rochechouart du 14 août 1920.
Le 9 décembre 1918, à Oradour-sur-Glane, Anne Lagrogerie veuve Petit donna naissance à une fille prénommée Marie Marcelle* dont le père, selon l’acte de naissance, se nommait aussi Pierre Petit, - une homonymie parfaite et surprenante - maçon, alors âgé de 28 ans. Nous n’avons retrouvé ni l’acte de naissance du père, ni l’acte de mariage qui a pu se dérouler dans une autre commune.
Lors du recensement de 1921, Anne Lagrogerie, journalière, vivait à la Croix du Merle avec seule avec ses enfants. La date du décès de son ’’ second époux ’’ reste inconnue.
Son époux Pierre Petit était le neveu de Marguerite Petit veuve de Jean Gaudufe, parents d’Anna* épouse d’André Georges Jules Desnoyers (parents d’André*, Christian André Henri*, et Micheline*), et d’Anne Petit épouse de Jean Thomas, parents de Catherine* épouse de Jean Bardet (parents d’Arsène*).
Sa sœur Marie Lagrogerie épouse Monnerie était la grand-mère de René Adrien* et André Adrien* Brugeron.
En 1944, elle est domiciliée avec sa fille Marie Marcelle* au Bourg d’Oradour-sur-Glane.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa fille et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Anne Lagrogerie obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements, registre de matricule militaire.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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