Né le 23 octobre 1906 à Rivière-Devant (Jura), massacré le 22 août 1944 aux [Les] Rousses ; douanier ; victime civile.

André Cordier était le fils de Eugène et d’Alice Cabez. Il était marié avec Georgette Reine Bailly-Maître et domicilié aux Rousses. Il exerçait le métier de préposé aux douanes.
Dès le début du mois d’août 1944, les maquis tentèrent de libérer le secteur et de couper la retraite aux unités d’occupation. Le 21 août, deux colonnes allemandes en provenance de Gex et de Morez se dirigèrent vers les Rousses pour y faire jonction. Dix-sept maisons furent incendiées. Quinze habitants des Rousses furent pris en otage. Certains tentèrent de s’échapper. Quelques-uns réussirent.
André Cordier fut abattu le 22 août 1944 sous les yeux de sa famille en compagnie de Charles Bonnefoy au lieu-dit "Laudes-Derrière".
Il obtint la mention » Mort pour la France » portée sur l’acte de décès.
Il est inhumé au cimetière communal, aux Rousses (Jura).
Son nom figure sur le monument aux morts des martyrs de 1944, aux Rousses (Jura) et sur la plaque commémorative des douaniers, à Lyon IIe arr. (Rhône). Il est cité dans le Livre d’or du corps des Douanes, guerre 1939/1945.
Sources

SOURCES : Bulletin municipal des Rousses, 21 et 22 août 1944 : les journées tragiques des Rousses.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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