BUTIN Germain

Germain, Louis Butin était le fils de Jean Louis, cordonnier, et Joséphine Ballefin, veloutière, qui demeuraient au hameau des Carrières à Saint-Marcel-Bel-Accueil .
Il apprit le métier de menuisier ébéniste.
Incorporé à compter du 8 octobre 1912, il était encore sous les drapeaux à la déclaration de guerre.
Blessé à la tête le 29 décembre 1915, il fut classé service auxiliaire le 16 septembre 1916, puis détaché dans différentes entreprises de la Loire, du Rhône et de l’Isère jusqu’à la fin de la guerre.
Il épousa Marie Alice Joséphine Fays le 23 septembre 1922.
Il était domicilié au hameau des Perriers à Saint-Marcel-Bel-Accueil et exerçait la profession de menuisier-ébéniste.
Le 26 juillet 1944, vers 12 heures, des membres de la Feldgendarmerie de Bourgoin accompagnés de soldats de la Kriegsmarine arrivèrent à Saint Marcel-Bel-Accueil.
Ils étaient à la recherche d’un maquis qu’on leur avait signalé.
Ils se rendirent chez le maire dont le domicile était à proximité de l’atelier de Germain Butin.
Celui-ci sortit de son atelier mais voyant les soldats eut un mouvement de recul. Sans sommation, un officier le blessa alors d’une rafale de mitraillette. Puis un soldat s’approcha, l’insulta et tira une seconde rafale qui l’acheva.
Il fut enterré à Saint-Marcel-Bel-Accueil, dans le caveau familial.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom apparaît sur la plaque de l’union bouliste de Bourgoin-Jallieu et de la région à la mémoire de ses membres morts pour la France et sur le monument aux morts de Saint-Marcel-Bel-Accueil (Isère).


Notice en cours de rédaction.