MEYNIER-BADIN Pierre, Joseph, Marie
Né le 8 décembre 1881 à Bourgoin (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère), massacré le 23 août 1944 à Bourgoin ; Clerc de notaire puis employé de commerce et comptable ; Victime civile
Pierre, Joseph, Marie Meynier-Badin était le fils de Pierre, Joseph et de Marie, Françoise, Antoinette Meynier-Badin.
De constitution fragile, son incorporation fut repoussée deux fois et il fit son service militaire dans le service auxiliaire, puis vécut à Paris.
En 1914, il fut dans un premier temps mobilisé à l’hôpital auxiliaire n°22 à Bourgoin.
Sur sa demande il rejoignit le front comme infirmier le 21 juillet 1915.
Le 20 novembre 1916, il fut cité à l’ordre du régiment pour son courage et son dévouement et fut décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il fut blessé le 29 mai 1918, puis intoxiqué le 30 septembre de la même année.
Il obtint la Médaille Militaire par décret du 28 juillet 1931.
Après la guerre, il retourna à Paris et s’installa à Jallieu (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) à partir de 1920.
Il épousa Adèle Joséphine Dominique le 21 janvier 1919. Ils eurent au moins un fils, Pierre, François, Marie qui, engagé volontaire en 1939, fut fait prisonnier, contracta la tuberculose en Allemagne, fut libéré malade et revint mourir à Bourgoin.
Au moment de sa mort, Pierre Meynier-Badin exerçait la profession de comptable pour la maison Guichard à Jallieu et était domicilié avec son épouse, 12 rue de la Liberté à Bourgoin,
Le 23 août 1944, vers 13 heures, alors que les combats pour la Libération de Bourgoin faisaient rage, Pierre Meynier-Badin qui remontait la rue de la Liberté à bicyclette pour regagner son domicile fut délibérément abattu par un soldat allemand appartenant probablement à la Feldgendarmerie. Il reçut une balle explosive qui lui emporta la moitié gauche du visage et il mourut à quelques mètres de chez lui.
Il fut enterré dans le caveau familial au cimetière de Charges, à Bourgoin ;
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son apparaît sur le monument aux morts de Bourgoin-Jallieu.
Voir : Bourgoin et Jallieu
De constitution fragile, son incorporation fut repoussée deux fois et il fit son service militaire dans le service auxiliaire, puis vécut à Paris.
En 1914, il fut dans un premier temps mobilisé à l’hôpital auxiliaire n°22 à Bourgoin.
Sur sa demande il rejoignit le front comme infirmier le 21 juillet 1915.
Le 20 novembre 1916, il fut cité à l’ordre du régiment pour son courage et son dévouement et fut décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il fut blessé le 29 mai 1918, puis intoxiqué le 30 septembre de la même année.
Il obtint la Médaille Militaire par décret du 28 juillet 1931.
Après la guerre, il retourna à Paris et s’installa à Jallieu (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) à partir de 1920.
Il épousa Adèle Joséphine Dominique le 21 janvier 1919. Ils eurent au moins un fils, Pierre, François, Marie qui, engagé volontaire en 1939, fut fait prisonnier, contracta la tuberculose en Allemagne, fut libéré malade et revint mourir à Bourgoin.
Au moment de sa mort, Pierre Meynier-Badin exerçait la profession de comptable pour la maison Guichard à Jallieu et était domicilié avec son épouse, 12 rue de la Liberté à Bourgoin,
Le 23 août 1944, vers 13 heures, alors que les combats pour la Libération de Bourgoin faisaient rage, Pierre Meynier-Badin qui remontait la rue de la Liberté à bicyclette pour regagner son domicile fut délibérément abattu par un soldat allemand appartenant probablement à la Feldgendarmerie. Il reçut une balle explosive qui lui emporta la moitié gauche du visage et il mourut à quelques mètres de chez lui.
Il fut enterré dans le caveau familial au cimetière de Charges, à Bourgoin ;
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son apparaît sur le monument aux morts de Bourgoin-Jallieu.
Voir : Bourgoin et Jallieu
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression 3808W439 — AVCC Caen, 21P378185 et 21P297441 — Arch. Dép. Isère, Registre matricule militaire, 11NUM/1R1359_03 — Etat civil
Jean-Luc Marquer
