Né le 2 avril 1913 à Mirandola (Italie), de nationalité italienne, mort au cours d’un combat le 4 septembre 1944 à Lyon (Rhône), place de l’Hôpital (IIe arr.) ; militaire ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans de la Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) du 5e bataillon (Liberté).

Armando Barbi était le fils d’Angelo et d’Adèle Caleffi. Natif d’Italie, il vécut à Fontaine (Isère), 6 rue Saint-Nizier.
Son frère Marius, également membre des FTP-MOI, fut arrêté le 11 novembre 1943 à Grenoble (Isère), probablement après la manifestation qui se déroula devant le monument "aux Diables bleus". Il mourut en déportation le 10 avril 1945.
D’après son acte de décès, Armando Barbi était militaire. Était-il un déserteur de l’armée italienne ? Il s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans de la Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) du 5e bataillon (Liberté). Ses services sont homologués à partir du 1er janvier 1944.
Le 4 septembre 1944, à 19h30, Armando Barbi décéda à Lyon (Rhône), place de l’Hôpital (IIe arr.) vraisemblablement lors des dernières échauffourées qui eurent lieu après la libération de la ville.
Il fut inhumé le 5 septembre au cimetière de Loyasse (Lyon).
Armando Barbi fut homologué FFI. Il fut reconnu « Mort pour la France ». Son nom apparaît sur le monument aux morts 1939-1945 de Fontaine et sur la plaque commémorative « La ville de Vénissieux en hommage aux combattants F.T.P-M.O.I du bataillon Carmagnole-Liberté, aux Juifs, aux immigrés, aux Français tombés pour la France et pour nos libertés ».
Une rue de Fontaine porte de le nom de rue Armand-et-Marius-Barbi.
Notice en cours de rédaction.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 13574 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 31814 (nc) ; GR 19 P 38/22, p. 28. — Arch. Mun. Lyon, acte de décès d’Armando Barbi, 1899W016.— Amicale des anciens Francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre immigrée (FTP-MOI), Région Rhône-Alpes, Carmagnole Liberté, 1995.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— Site Internet Geneanet.

Jean-Sébastien Chorin

Version imprimable