Né le 8 juin 1985 à Jallieu (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère), sommairement exécuté le 15 juillet 1944 à Jallieu ; cafetier-restaurateur ; victime civile

Pierre, Henri Genin était le fils d’Henri et de Joséphine Falcoz.
Incorporé au 97ème régiment d’infanterie à partir du 15 décembre 1914, il rejoignit le front à partir du 19 octobre 1915, affecté au 416ème RI.
Il fut fait prisonnier le 25 avril 1918.
Après la guerre, il travailla dans la restauration dans différents lieux : Paris, Strasbourg (Bas-Rhin), Casablanca (Maroc), Voiron (Isère).
Domicilié à Jallieu (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) depuis 1937, il exerçait la profession de cafetier-restaurateur.
Il avait épousé Yvonne Ernestine Joséphine Chabert.
Le 15 juillet 1944, le passage d’une voiture de la Résistance ayant été signalé, des Feldgendarmes établirent un barrage au bas de la côte de la Rivoire sur la route entre Jallieu et Saint-Chef (Isère).
Vers 23 heures, alors qu’il descendait la côte à bicyclette, Pierre Genin, qui était parti aider des amis à la moisson, fut abattu par des rafales de mitraillette tirées par les soldats allemands sans même qu’il lui ait été donné le temps de répondre à leurs sommations. Des témoignages concordants laissent à penser qu’il fut achevé de deux balles d’arme de poing tirées dans la tête.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».


Voir : Bourgoin et Jallieu
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression 3808W548 — Arch dép. Isère, Registre matricule militaire 11NUM/1R1554_05 — Etat civil

Jean-Luc Marquer

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