BON Georges
Né le 29 novembre 1903 à Bordeaux (Gironde), massacré le 13 juin 1944 au siège de la SIPO-SD à Poitiers (Vienne), mort à l’hôpital de Poitiers le 3 juillet 1944 ; horloger – bijoutier ; victime civile, otage de Tulle.
Georges Bon était le fils d’Edouard Bon et de Gabrielle Monteil. Marié à Marie Louise Maurice, il était au recensement de 1936, domicilié à Tulle, 8, avenue de la Gare, où il exerçait la profession d’horloger bijoutier. Il était alors père d’un enfant Robert, né en 1929.
Il fut arrêté le 9 juin 1944 lors de la rafle menée par une unité de la division Das Reich après la reprise de Tulle par les troupes allemandes. Ayant échappé au premier tri qui conduisit aux 99 pendaisons, il fit le lendemain 10 juin partie des otages rassemblés et conduits à Limoges (Haute-Vienne). Le 11 juin à la suite d’un nouveau tri, un convoi d’environ 370 personnes (otages de Tulle et résistants extraits de la prison de Limoges) dont faisait partie Georges Bon fut formé et emmené vers Poitiers où il parvint en fin d’après-midi du 12 juin. Les prisonniers furent regroupés et parqués dans la cour de la Gestapo, rue des Écossais, surveillés par des soldats armés. Dans la nuit, vers deux heures du matin le 13 juin, débuta un bombardement de l’aviation alliée sur le secteur de la gare de Poitiers, visant les convois de la division Das Reich. Le bâtiment de la Gestapo, proche de la gare fut encadré par les bombes. Les prisonniers se plaquèrent au sol pour se protéger des nombreux éclats qui parvenaient jusqu’à eux. Les soldats SS de garde tirèrent sur eux au moyen de deux fusils mitrailleurs. Cinq prisonniers furent tués sur le coup. Vers 13 heures, les Allemands firent transporter les blessés au nombre de 27 à l’Hôtel-Dieu de Poitiers. Georges Bon qui en faisait partie décéda à l’hôpital des suites de ses blessures le 3 juillet 1944 à 8 heures.
Il obtint la mention mort pour la France. Son nom figure à Tulle sur le monument des déportés.
Il fut arrêté le 9 juin 1944 lors de la rafle menée par une unité de la division Das Reich après la reprise de Tulle par les troupes allemandes. Ayant échappé au premier tri qui conduisit aux 99 pendaisons, il fit le lendemain 10 juin partie des otages rassemblés et conduits à Limoges (Haute-Vienne). Le 11 juin à la suite d’un nouveau tri, un convoi d’environ 370 personnes (otages de Tulle et résistants extraits de la prison de Limoges) dont faisait partie Georges Bon fut formé et emmené vers Poitiers où il parvint en fin d’après-midi du 12 juin. Les prisonniers furent regroupés et parqués dans la cour de la Gestapo, rue des Écossais, surveillés par des soldats armés. Dans la nuit, vers deux heures du matin le 13 juin, débuta un bombardement de l’aviation alliée sur le secteur de la gare de Poitiers, visant les convois de la division Das Reich. Le bâtiment de la Gestapo, proche de la gare fut encadré par les bombes. Les prisonniers se plaquèrent au sol pour se protéger des nombreux éclats qui parvenaient jusqu’à eux. Les soldats SS de garde tirèrent sur eux au moyen de deux fusils mitrailleurs. Cinq prisonniers furent tués sur le coup. Vers 13 heures, les Allemands firent transporter les blessés au nombre de 27 à l’Hôtel-Dieu de Poitiers. Georges Bon qui en faisait partie décéda à l’hôpital des suites de ses blessures le 3 juillet 1944 à 8 heures.
Il obtint la mention mort pour la France. Son nom figure à Tulle sur le monument des déportés.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Corrèze (recensement 1936). — Arch. Dép. Vienne, archives du commissariat central de Poitiers 1695 W art. 10. — Mémorial genweb .— État civil, mairie de Poitiers, registre des décès 1944, acte n° 685.
Michel Thébault